refuser un verre d'alcool
Ce n’est pas parce que vous ne buvez pas que vous vous désolidarisez du groupe. ©  Elevatebeer/Unsplash

Comment dire facilement non à un verre d’alcool?

Par Justine Leupe

“Salut, je te sers quoi?”, cette question est presque devenue une formule de politesse. Et par celle-ci, on entend souvent de l’alcool. Bien que de nombreuses excuses pour décliner l’offre soient possibles, c’est une déconstruction autour de cet “alcool social” qu’il faut entreprendre.

Soirée entre amis, afterwork avec les collègues, anniversaire en famille… Tout est prétexte pour trinquer. Car l’alcool est souvent associé à un moment de plaisir et de retrouvailles. Cette consommation, vous souhaitez la diminuer, mais il vous est difficile de résister à un Spritz qu’on vous a déjà proposé deux fois? Retenez ceci: ce n’est pas parce que vous ne buvez pas que vous vous désolidarisez du groupe.

Vous connaissez notre challenge “Un mois sans sucre”? Rejoignez-le ici, c’est gratuit!

Les bonnes excuses

Il y a évidemment un tas de facteurs et/ou d’impératifs qui amènent à refuser un verre. Dans ces cas-là, les membres du groupe seront le plus souvent compréhensifs. Il y aura peut-être un profil lourdaud qui s’entêtera à vous faire changer d’avis, mais en répétant votre excuse, vous l’aurez dissuadé.

  • Vous êtes enceinte
  • Vous êtes bob
  • Vous avez une activité conséquente le lendemain: départ en vacances, excursion avec des enfants, compétition sportive, examen…
  • Vous êtes sous antibiotiques
  • Vous êtes malade
  • Votre religion vous indique de ne pas boire

Ne pas se justifier

À côté de cela, il y a toutes ces fois où vous n’aurez pas envie de boire, en n’ayant aucune excuse jugée comme “valable” à avancer. Et c’est là que ça se complique. Car finalement, physiquement, c’est assez simple de refuser un verre si le corps n’en n’a pas envie. Le plus difficile est de ne pas succomber à l’insistance des convives.

Cela peut sembler surprenant de décliner un verre d’alcool sans s’en dédouaner, mais c’est pourtant le pas que l’on devrait franchir pour que cela devienne la normalité. Car la question est là: pourquoi se justifie-t-on encore de ne pas consommer? Dans son livre Sans alcool, Claire Touzard explique que lorsqu’on refuse un verre, l’autre l’interprète bien souvent comme ceci: “Me fait-on remarquer que je bois trop?”. Fort à parier qu’il/elle le prenne personnellement et se pose des questions sur sa consommation, ce dont il/elle n’a pas envie. Non, la personne qui refuse un verre ne vous donne pas de leçon; non, elle ne veut pas casser l’ambiance; elle a juste décidé de s’écouter.

Changer les habitudes

Dans la même veine, ce sont toutes les habitudes alcoolisées instaurées en groupe qu’il faudrait modifier.

  • Lorsque vous allez boire un coup avec des amis, choisissez un lieu qui offre des boissons non alcoolisées de qualité. Parce que le soft classique hyper sucré pousse à préférer un bon verre de vin.
  • N’instaurez pas d’habitudes alcoolisées: la bière de fin de journée avec les collègues, le lunch du dimanche avec la famille, les excès du vendredi soir… Ces moments peuvent évidemment être programmés mais ne doivent pas être associés à la prise d’alcool. Commencez par déconstruire tout ceci.

Petit-déjeuner, lunch, repas du soir: trois recettes pour une journée sans sucres ajoutés.

Vous aimerez aussi:

Recettes, mode, déco, sexo, astro: suivez nos actus sur Facebook et Instagram. En exclu: nos derniers articles via Messenger.

Contenu des partenaires

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.