Manger en pleine conscience, la clé de tout! © Nicole Michalou/Pexels

Comment préparer son corps aux excès des fêtes?

Par Justine Leupe

Les dîners s’enchaînent pour le plus grand bonheur de vos papilles mais parfois au grand dam de votre système digestif, peu habitué aux repas copieux. Une solution: le bouillon de poule.

Pour bien vivre la période de Noël et de Nouvel An, on s’occupe de ses intestins avant et on s’écoute pendant et après chaque repas.

Avant: ajouter le bouillon à son alimentation

“Le bouillon de poule permet de régénérer la muqueuse intestinale et ressert toutes les jonctions de l’intestin. Il calmera et améliorera alors la digestion”, nous dit Gaëlle Dutron, nutrithérapeute. Elle détaille: “Pour qu’il soit efficace, il doit être pris de façon régulière. Il peut par exemple remplacer un repas, le corps fera alors une longue pause alimentaire, car on a tendance à manger trop et trop souvent”.

Rien ne sert d’improviser une cure drastique après ces possibles excès

On en boira chaque jour. “Le matin, à jeun, c’est très bon pour la santé, mais je conçois que ce ne soit pas facile pour tout le monde”. Le plus non négligeable: le bouillon de poule est un excellent boost pour l’immunité durant les saisons froides.

Pendant le repas: y aller piano

Gaëlle Dutron nous livre ses conseils pour le jour J:

  • N’arrivez surtout pas le ventre vide à un repas de Noël. “Mangez comme vous en avez l’habitude: petit-déjeuner, lunch…”.
  • Pensez à bien mastiquer. “Et surtout, ne mangez pas trop vite, pour éviter d’avaler de trop grandes quantités”.
  • Hydratez-vous avant, pendant et après le repas. “Durant le dîner, pensez à boire de l’eau. Servez-vous par exemple deux verres d’eau pour un verre d’alcool. Avoir un corps hydraté permettra de liquéfier ce qui sera mangé, pour ne pas avoir de problèmes de constipation ensuite”.
  • Si vous ingurgitez de grandes quantités de nourriture en une soirée, “le risque est de se sentir saturé et de souffrir de ballonnements”. Un mot d’ordre: s’écouter et manger en pleine conscience. Comme toujours, “c’est l’abus et le surdosage qui sont les poisons. Si on n’exagère pas, il n’y aura pas de souci”.

Et après: s’écouter

Si vous vous réveillez le lendemain de la fête en n’ayant aucune sensation de faim, pas de souci, sautez un repas. Vous pouvez aussi choisir de boire un bouillon, il vous fera du bien. Ensuite, reprenez les habitudes que vous aviez avant les réveillons. “Rien ne sert d’improviser une cure drastique après ces possibles excès. Pour certains, se priver ne fera d’ailleurs qu’empirer la manière de manger après car ils chercheront à compenser la frustration accumulée. On peut alors tomber dans le fameux effet yo-yo”, poursuit la pro, qui rappelle qu’une cure doit être entreprise dans l’idée de “mettre son mental au repos et de prendre soin de soi”.

Dernier conseil: “Une cure en hiver est déconseillée, on la privilégie en automne et/ou au printemps, lors du changement de saison”. Par contre, opter pour des repas légers après les fêtes est intéressant, surtout si vous en ressentez le besoin.

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