Jardiner, c'est bon pour le moral
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Un cabinet médical prescrit des plantes aromatiques à la place de sédatifs

Les bienfaits du jardinage sont de plus en plus reconnus… et exploités! Un cabinet médical en Angleterre a décidé de prescrire des plantes aromatiques à la place de sédatifs. 

Chouchouter son petit plant de basilic, arroser son pot de menthe, les voir grandir, humer leur parfum et cueillir leurs belles feuilles… Et si s’occuper des plantes permettait de soigner les bobos de l’âme? Un cabinet médical dans la banlieue de Manchester a décidé de mener l’expérience pour venir en aide aux personnes souffrant de solitude, d’anxiété et d’états dépressifs.

S’occuper des plantes pour se sentir mieux

S’occuper de quelque chose, en prendre soin, l’observer évoluer, être en contact: autant d’actions qui permettent de lutter contre les baisses de moral. On peut s’occuper d’un animal de compagnie mais aussi de plantes. Le jardinage est en effet réputé pour ses bienfaits thérapeutiques (découvrez deux avantages des plantes qu’on ne cite jamais). Mais comment fait-on lorsqu’on n’a pas de jardin ou qu’on n’est pas en mesure d’avoir un animal de compagnie? C’est à cette problématique qu’un centre médical situé près de Manchester a voulu répondre. Comment? En décidant de donner des plantes aromatiques aux patients dépressifs au lieu de sédatifs.

Des plantes qui font du bien

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un programme de santé pour la promotion du bien-être. Les autorités de santé à Manchester ont décidé d’exploiter les bienfaits reconnus du jardinage pour traiter les personnes souffrant d’anxiété, de dépression et de solitude. Les médecins donneront aux patients des plantes et des herbes aromatiques en pot, comme la mélisse et l’herbe à chat, réputés pour leurs propriétés relaxantes et antidépressives. Les patients pourront par la suite replanter les plantes dans un jardin collectif et participer à des activités de jardinage. Un bon moyen de créer du lien social, de tisser des relations humaines et de sortir de la solitude, souvent à l’origine des états dépressifs.

Source: The Independant

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