profilage alimentaire
Les régimes n'ont plus la cote; on a mieux! © Unsplash

Perdre du poids durablement grâce au profilage alimentaire

Le profilage analyse votre physiologie et vos habitudes alimentaires pour définir un régime adapté, que vous suivrez plus facilement. Coach en la matière, Virginie Timmermans nous explique comment la méthode a changé sa vie et pourquoi on devrait s’y plonger.

Pour retrouver du tonus après un accouchement ou vous débarrasser de ce ventre qui vous gonfle, vous avez tout essayé: jeûner pendant 16h, bannir le sucre quitte à en rêver la nuit… Vous avez pensé à devenir veggie aussi, parce que la viande amène forcément son bout de gras. Sauf que rien n’y a fait: sur la balance, le chiffre stagne. 

Stop aux carences, aux troubles digestifs…

Et si vous aviez oublié là l’essentiel: adopter un régime alimentaire sur mesure, loin des injonctions à la mode. Un régime qui soit juste pour vous: pas pour votre partenaire, qui partage pourtant votre frigo, ni pour votre sœur, qui a elle aussi une silhouette en poire. “Le profilage se base sur un principe simple, explique Virginie Timmermans, aux manettes de Wesh Food: ce qui est bon pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre. Et c’est quand on mange selon son profil qu’on optimise sa santé”. À l’inverse, une alimentation non adaptée s’accompagne de carences entraînant troubles digestifs, douleurs musculaires, déprime, prise de poids

Profil de base et habitudes de vie

En Belgique, c’est Taty Lauwers qui a popularisé la notion de profilage alimentaire. Opérée d’un cancer du côlon à 39 ans, cette interprète de formation décide de prévenir une éventuelle rechute en mangeant bien (des produits naturels, riches en vitamines, un bon équilibre acido-basique…) et en fonction de ses besoins. Pour elle, ça marche: sa santé s’améliore! Elle développe alors une approche nutritionnelle qui porte son nom et des livres de recettes qui aident à manger mieux.

Même si les lentilles et le houmous ont le vent en poupe, ils ne fittent pas à tous!

Virginie Timmermans s’est notamment formée à la méthode auprès de son assistante, Maya Dedecker. Elle nous explique: “Le profilage alimentaire prend en compte plusieurs facteurs propres au patient comme le terrain génétique (dont le groupe sanguin), le profil métabolique profond et le rythme de vie”. Vous dormez peu depuis toujours? Petit déjà, vous ne digériez pas le lait? Virginie en prend note. Au quotidien, comment travaillez-vous? Êtes-vous sujet au stress? Au grignotage compulsif? Avez-vous le temps de faire des courses?

La délivrance après des années de galère

L’approche, basée sur l’inné et l’acquis, a sorti Virginie de la galère en 2018. “Là, c’est moi, bouffie et défigurée par des allergies, nous explique-t-elle photos à l’appui. À l’époque, je fais de l’asthme, des insomnies, j’ai l’impression d’être coincée dans le corps d’une dame de 80 ans”. Pour combattre ces démons qui lui gâchent la vie, la jeune femme tente tout: devenir végane, crudivore, pratiquer le jeûne et les détox. Flop! Ce n’est qu’en s’écoutant vraiment et en réalisant plusieurs prises de sang que la nutrithérapeute comprend doucement comment elle “doit fonctionner”.

Quel profil doit manger quoi?

Pour déterminer votre plan nutritionnel idéal, vous devrez réaliser une anamnèse auprès d’un professionnel de santé. Mais sachez notamment ceci…

Le groupe sanguin est déterminant

Le groupe O ne devrait pas bouder les protéines animales qui leur confèrent de l’énergie; les individus du groupe A devraient limiter les produits à base de lait de vache, le bœuf et le porc.

Le sucre fait des ravages pour certains

“Certains profils devront parfois ‘décrocher’ pendant quinze jours pour retrouver une humeur stable”, nous explique Virginie. Les profils sujets aux problèmes hormonaux, à une mauvaise gestion du stress, aux compulsions alimentaires… devraient eux aussi diminuer les sucres et farineux (riz, pommes de terre, etc.). De la même façon, certains types digèrent mal les légumineuses: même si les lentilles et le houmous ont le vent en poupe, ils ne fittent pas à tous.

Nous ne sommes pas égaux face aux excitants

Le café, le thé noir, l’alcool, le piment… peuvent énerver (et faire gonfler) l’un et pas l’autre. “Ici aussi, observez et écoutez-vous”, explique la coach.


6 commandements bons pour tous

Alors bien sûr, en marge du sur-mesure, il y a des vérités absolues, qui relèvent de la santé publique. Elles peuvent paraître évidentes comme ça, mais bien appliquées, elle changent tout, et donc aussi le chiffre sur la balance.

Ne mangez pas d’aliments transformés

Plus le produit est conforme à celui que vous trouveriez à l’état brut, dans un champ, mieux c’est. “Dans le doute, demandez-vous si vos grands-parents auraient mis ce produit au menu”, explique Virginie. Manger naturel implique-t-il de manger fade? Pas du tout. Troquez la sauce Miracoli pour une sauce tomate maison; côté sucré, ça marche aussi: on prépare facilement un Snickers avec du chocolat bio, quelques noisettes et du vrai beurre, riche en vitamine A.

Sucrez tous les “faux”

Le faux beurre, le faux sucre, les 0%! Astuce facile: “Un produit naturel est un produit dont on sait lire l’étiquette. Si vous ne connaissez pas les composants, c’est mauvais signe”.

Petit-déjeunez salé

Un croissant à 8h et vous lutterez toute la journée pour ne pas grignoter. Pour éviter les pics de glycémie, dites oui au jambon (bio, sans additifs) et aux œufs (label 0). “Si vous êtes accro au sucre, attendez 16h”, préconise la coach.

Mangez léger le soir

“Tout ce qui n’est pas dépensé après le dîner est stocké”. Mais pas question de faire de mini-portions pour autant (bonjour la frustration). “Remplissez la moitié de votre assiette de légumes de saison et troquez les pâtes blanches contre du quinoa ou du riz complet”, propose Virginie. Pas de privation, que du bon sens!

Comptez les sucreries comme des desserts

Un Chokotoff, c’est un dessert! Mangez-en maximum cinq par semaine. “Bien sûr, le carré de chocolat noir de noir ne compte pas, mais considérez les autres sucreries comme un dessert, même si vous les avalez à 10h du matin”. On a testé depuis l’atelier et ça permet de souligner à quel point on engloutit des sucres raffinés!

Buvez de l’eau

Rien ne sert d’en boire 1,5 litre par jour, comme dit le slogan. “Pour certains, boire trop est néfaste pour les reins (on les sursollicite) et les minéraux ne s’accrochent pas”, prévient la nutrithérapeute. Pour savoir si vous buvez suffisamment d’eau, un truc infaillible: observer ses urines. “Si c’est trop clair, vous buvez trop, si c’est trop jaune, vous ne buvez pas assez”. Facile!

Qu’est-ce qui est bon pour moi?
Contactez Virginie Timmermans pour déterminer votre profil: weshfood.com. Vous cherchez un praticien dans votre région? Consultez le site reconnu du profilage alimentaire.

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