
Perdre du poids durablement grâce au profilage alimentaire
Le profilage analyse votre physiologie et vos habitudes alimentaires pour définir un régime taillé pour vous, que vous pouvez donc suivre facilement. Coach en la matière, Virginie Timmermans nous explique comment la méthode a changé sa vie et pourquoi on devrait s’y plonger.
Pour retrouver du tonus après un accouchement ou vous débarrasser de ce ventre qui vous gonfle, vous avez tout essayé: jeûner pendant 16h, bannir le sucre quitte à en rêver la nuit, bouder le fromage… Vous avez pensé à devenir veggie aussi, parce que la viande amène forcément son lot de gras. Sauf que rien n’y a fait: sur la balance, le chiffre stagne.
Et si vous aviez oublié l’essentiel? Adopter un régime alimentaire sur mesure, loin des injonctions à la mode. Un régime qui soit établi pour vous: pas pour votre compagnon, qui partage pourtant votre frigo, ni pour votre sœur, qui a elle aussi une silhouette en poire. “Le profilage se base sur un principe simple, nous explique Virginie Timmermans, coach en alimentation, aux manettes de Wesh Food: ce qui est bon pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre. Et c’est quand on mange selon son profil qu’on optimise sa santé”. À l’inverse, une alimentation non adaptée s’accompagne de carences entraînant troubles de la digestion, douleurs musculaires, déprime, prise de poids…
Profil de base et habitudes de vie
En Belgique, c’est Taty Lauwers qui a popularisé la notion de profilage alimentaire. Opérée d’un cancer du côlon à 39 ans, cette interprète de formation décide de prévenir une éventuelle rechute en mangeant bien (du naturel, des vitamines, un bon équilibre acido-basique…) et en fonction de ses besoins. Pour elle, ça marche! Elle développe alors une approche nutritionnelle qui porte son nom et des livres de recettes qui aident à manger mieux.
Virginie Timmermans s’est notamment formée à la méthode auprès de son assistante, Maya Dedecker. Elle nous explique, le temps d’un atelier: “Le profilage alimentaire prend en compte un certain nombre de facteurs propres au patient: le terrain génétique comme le groupe sanguin, le profil métabolique profond, mais aussi le rythme de vie”. Vous dormez peu depuis toujours? Petit déjà, vous ne digériez pas le lait? Virginie en prend bonne note. Et au quotidien, comment et où travaillez-vous? Êtes-vous sujet au stress? Au grignotage compulsif? Avez-vous un goût pour la cuisine? Le temps de faire des courses?
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La délivrance après des années de galère
L’approche, basée sur l’inné et l’acquis, a sorti Virginie de la galère en 2018. “Regardez, là, c’est moi, bouffie et défigurée par des allergies. À l’époque, je fais de l’asthme, des insomnies, j’ai l’impression d’être coincée dans le corps d’une personne de 80 ans”. Pour combattre ces démons qui lui gâchent la vie, la jeune femme tente tout: devenir végane, crudivore, pratiquer le jeûne et les détox. Mais ne fait pas de cure de jus qui veut! Ce n’est qu’en s’écoutant vraiment et en réalisant plusieurs prises de sang que la nutrithérapeute comprend comment “elle doit fonctionner”.
Quel profil alimentaire doit manger quoi?
Pour déterminer votre plan nutritionnel idéal, vous devrez réaliser une anamnèse auprès d’un pro. Mais sachez notamment ceci…
Le groupe sanguin est plus déterminant qu’on ne pense
Le groupe O ne devrait pas bouder les protéines animales qui leur confèrent de l’énergie; les individus du groupe A devraient limiter les produits à base de lait de vache, le bœuf et le porc.
Le sucre fait des ravages sur certains
“Certains profils devront parfois ‘décrocher’ pendant deux semaines pour retrouver une humeur stable”, nous explique Virginie Timmermans. Les profils souffrant de problèmes hormonaux, d’une mauvaise gestion du stress, de compulsions alimentaires… devraient eux aussi diminuer les sucres et farineux (riz, pommes de terre…).
De la même façon, certains types digèrent mal les légumineuses: même si les lentilles et le houmous ont le vent en poupe, ils ne “fittent” pas à tous.
Nous ne sommes pas égaux face aux excitants
Le café, le thé noir, l’alcool, le piment… peuvent énerver (et faire gonfler) l’un et pas l’autre. “Ici aussi, écoutez-vous”…
Boire de l’eau est un must
Rien ne sert d’en boire 1,5 litre par jour, comme dit le slogan. “Pour certains, boire trop est néfaste pour les reins (on les sursollicite) et les minéraux ne s’accrochent pas”, prévient la coach. Pour savoir si vous buvez suffisamment d’eau, un truc infaillible: regarder ses urines. “Si c’est trop clair, vous buvez trop, si c’est trop jaune, vous ne buvez pas assez”. Facile!
5 commandements bons pour tous
Alors bien sûr, en marge du profilage sur mesure, il y a des vérités qui valent pour tous, question de santé publique. Elles peuvent paraître évidentes comme ça, mais bien appliquées, elle changent tout, et donc aussi le chiffre sur la balance.
Ne mangez pas d’aliments transformés
Plus le produit est conforme à celui que vous trouveriez à l’état brut, dans un champ, mieux c’est. “Dans le doute, demandez-vous si vos grands-parents auraient mis ce produit au menu”, explique Virginie. Manger naturel implique-t-il de manger fade? Pas du tout. Troquez la sauce Miracoli pour une sauce tomate maison; côté sucré, ça marche aussi: on prépare facilement un Snickers avec du chocolat bio, quelques noisettes et du vrai beurre, riche en vitamine A.
Sucrez tous les “faux”
Le faux beurre, le faux sucre, les 0%! Astuce facile: “Un produit naturel est un produit dont on sait lire l’étiquette. Si vous ne connaissez pas les composants, c’est mauvais signe”.
Petit-déjeunez salé
Un croissant à 8h et vous lutterez toute la journée pour ne pas grignoter. Pour éviter les pics de glycémie, dites oui au jambon (bio, sans additifs) et aux œufs (label 0). “Si vous êtes accro au sucre, attendez 16h”, préconise la coach.
Mangez plus léger le soir
“Tout ce qui n’est pas dépensé après le dîner est stocké”, rappelle-t-elle. Mais pas question de faire de mini-portions (bonjour la frustration!): “Remplissez la moitié de votre assiette de légumes de saison et troquez les pâtes blanches contre du quinoa ou du riz complet”. Pas de privation, que du bon sens!
Comptez les sucreries comme des desserts
Un Chokotoff, c’est un dessert! Mangez-en maximum cinq par semaine. “Bien sûr, le carré de chocolat noir de noir ne compte pas, mais considérez toutes les autres sucreries comme un dessert, même si vous les avalez à 10h du matin”. On a testé depuis l’atelier et ça permet de souligner à quel point on engloutit des sucres raffinés!
Vous faire suivre
Contactez Virginie Timmermans pour déterminer votre profil alimentaire et/ou assister à l’un de ses ateliers: weshfood.com. Vous cherchez un praticien dans votre région? Consultez le site reconnu du profilage alimentaire: https://www.profilagealimentaire.com/fr/accueil.html.
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