Les 4 conseils d'une pro pour tenter le coup. © Cottonbro Studio/Pexels

Donner une seconde chance à son couple: oui, mais seulement si…

Par Tatiana Czerepaniak

“On n’a rien à perdre à essayer. Ceci étant dit, si on part sur les mêmes bases, on risque d’obtenir le même résultat”: les conseils de Marie Tapernoux, thérapeute, pour construire avec un(e) ex.

On entend souvent que se rabibocher n’est pas une bonne idée, on ne ferait que souffrir davantage. Mais depuis le recoupling de Jennifer Lopez et Ben Affleck, vu la complicité intacte qui semble animer les deux stars, on a bien envie de se reposer la question. Marie Tapernoux, sexologue et thérapeute de couple, nous le confirme: “Se redonner une chance peut être judicieux, mais seulement à condition de mettre le doigt sur ce qui a coincé la première fois. Parce que si on part sur les mêmes bases, on risque d’obtenir le même résultat”.

4 conseils pour se redonner une chance

Les partenaires devront ainsi faire un chemin avant d’envisager une remise en couple. Voici ses conseils.

1. Prendre le temps de réfléchir de son côté

Selon la thérapeute, il est primordial de décortiquer la relation afin de comprendre où ça a coincé: était-ce un manque de temps accordé au couple? Un manque d’entretien de la relation? Ou des soucis plus fondamentaux? D’ordre intime? On peut aussi dresser une liste de “pour” et de “contre” afin de s’assurer que l’on prend la bonne décision en se rapprochant à nouveau de l’autre.

2. Discuter des prises de conscience

Une fois que chacun a pu réfléchir en solo, il s’agit de relancer la communication en profondeur: “L’idée, c’est de mettre sur la table nos prises de conscience respectives et de discuter des besoins de chacun. Quelles actions allons-nous mettre en place pour repartir sur des bases différentes?”.

3. Faire le chemin en duo

La thérapeute est formelle: “Il est essentiel que chacun soit investi dans cette reconstruction. Bien sûr, il est possible, et c’est même courant, que l’un des partenaires soit déjà plus loin dans sa réflexion. Ce qui peut être intéressant, car il peut être un moteur de reconstruction. Cependant, attention si vous êtes déjà plus loin, ne soyez pas dans l’impatience et ne le précipitez pas. Il faudra lui laisser le temps de cheminer à son rythme, sous peine de lui mettre trop de pression et de faire capoter le recoupling”.

4. Pardonner véritablement

Pour se donner toutes les chances, il faut être prêt à passer l’éponge sur les erreurs passées et à pardonner véritablement. Si vous mettez de côté vos blessures, mais en ne pardonnant pas vraiment, il y a toutes les chances pour qu’elles se réactivent assez rapidement.

Ça ne marchera pas si…

La thérapeute nous précise que ce n’est pas pour autant gagné d’avance: “Avec toute la bonne volonté du monde, il y a malgré tout des cas où se remettre en couple n’est pas une bonne idée. Où l’issue ne sera jamais positive”.

  • Si l’on doit s’oublier pour que la relation fonctionne: si vous devez mettre de côté qui vous êtes et ce que vous aimez pour vivre votre relation, c’est l’échec assuré selon la thérapeute. “Un couple qui fonctionne est un couple dans lequel on peut être soi à 100%. Si l’on doit cacher une partie de qui l’on est ou faire des efforts constants pour plaire à son partenaire, alors la relation n’est pas épanouissante”. Inversement, n’essayez pas de changer quelqu’un qui a des défauts que vous jugez trop importants, vous n’y parviendriez pas.
  • Si l’on envisage le recoupling par peur de la solitude ou de l’inconnu: si être seul peut faire peur, se remettre en couple par crainte de l’être est une mauvaise idée: “On va certes se sentir en sécurité, mais surtout s’enfermer dans une relation qui ne nous nourrit pas, s’empêcher de se redécouvrir et de faire place aux rencontres”.
  • Si l’on est dans une relation toxique: dans ce cas, il est essentiel de connaître les outils qui nous aideront à sortir de la relation perverse dans laquelle on est englué(e). Consulter un professionnel de la santé mentale peut aider à quitter quelqu’un qui a de l’emprise sur nous ou à soigner une dépendance affective, par exemple.
  • Si l’on ne partage pas les mêmes valeurs et besoins: “Si un partenaire souhaite devenir parent et que l’autre ne le souhaite pas, il y a toutes les chances pour que, malgré l’amour que les deux se portent, le besoin de fonder une famille revienne sur le tapis”, conclut Marie Tapernoux.

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