Marchez-vous bien en conscience? Le test en 3 questions
Vous allez régulièrement vous balader, et même si ce sport doux vous fait du bien physiquement, vous rentrez avec l’esprit encore chargé? Vous devriez tester la marche en pleine conscience.
Seule ou à plusieurs, rapide ou lente, sur le temps de midi ou un dimanche matin, du haut de vos 27 ou de vos 75 ans… La marche est une activité simple, ouverte à tous les âges et à tous les portefeuilles. Elle apporte de nombreux bénéfices pour la santé physique mais aussi mentale, et d’autant plus si elle est alliée à la méditation. Une promenade méditative régulière permet en effet de mieux trouver le sommeil, de gérer son stress, de lutter contre l’anxiété et même la dépression.
3 questions pour vous évaluer
Répondez par “vrai” ou par “faux” aux affirmations suivantes:
- Vous ne pensez pas vraiment à votre posture, ni à votre corps lors d’une balade.
- Vous profitez de votre marche quotidienne pour répondre au message d’une collègue, faire un vocal à une amie, contacter votre mutuelle?
- Vous écoutez votre playlist préférée ou le dernier podcast en ligne?
Vous avez répondu “vrai” à au moins une question? Vous avez probablement l’esprit distrait lors de vos promenades, et vous vous éloignez dès lors de la pleine conscience. Bonne nouvelle, il est possible d’y remédier dès à présent.
Comment marcher en pleine conscience?
Marcher en pleine conscience, c’est un peu comme sortir du mode pilote automatique. C’est réaliser une balade qui permette d’éveiller les sens, de calmer les cogitations de l’esprit, pour se recharger en énergies positives et accéder à la sérénité.
Il s’agit donc de se promener en faisant attention aux mouvements de son corps, à son souffle, à ses sensations et à son environnement. Revenir au b.a.-ba de la balade en quelque sorte, sans se laisser polluer par le stress, ni distraire par son smartphone ou de la musique.
Ne vous découragez pas
Si vous pratiquez la marche méditative pour la première fois, ne vous laissez pas déconcerter, c’est une question d’habitude. En pleine nature, au cœur de la ville, sur le tapis de la salle de sport, l’environnement n’a pas tant d’importance, à partir du moment où vous arrivez à vous concentrer sur vos ressentis. Laissez votre téléphone et vos écouteurs dans votre poche, car comme pour toute méditation, il est recommandé d’éviter les distractions.
- Assurez-vous d’avoir au minimum 10 à 15 minutes devant vous.
- Lent ou plus soutenu: trouvez votre propre rythme.
- Prenez conscience de votre posture. Essayez d’étirer le corps, de sentir sa souplesse. Relâchez vos épaules, détendez le visage et tous les muscles.
- Concentrez-vous sur le contact du talon sur le sol, sur la répartition de votre poids, sur la sensation des surfaces sur lesquelles se pose le pied, sur les bruits de la ville ou le chant des oiseaux, sur la couleur du ciel ou des arbres qui vous entourent… Vous pouvez aussi toucher l’écorce d’un tronc d’arbre, sentir l’herbe sous vos pieds nus, essayer d’identifier les odeurs autour de vous.
- Synchronisez votre respiration avec vos pas. Par exemple: inspirez sur deux pas et expirez sur trois. N’hésitez pas à tester pour trouver ce qui vous convient, et à changer de cadence au besoin.
Vous l’aurez compris, pour se promener en pleine conscience, il faut faire appel à ses sens (l’ouïe, l’odorat, la vue, le toucher…). Si votre esprit dérive (“Tiens, où est la facture de gaz que je dois payer?”), laissez passer cette pensée sans vous y attarder, puis ramenez-la sur vos pieds, et inspectez mentalement votre corps et ses sensations de bas en haut pour vous recentrer.
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