poules que faire check list
Avez-vous assez de place? Un peu de temps devant vous? © Getty Images

Je veux des poules: la check list

Par Charlotte Burty

Vous avez envie d’adopter une poule et d’avoir des œufs frais chaque jour pour le petit-déj’. Mais avez-vous tout ce qu’il faut pour vous lancer?

Peu contraignantes, faciles à vivre, à la portée de tous, anti-gaspi… Sur papier, les poules ont bien des avantages. En plus, les enfants adorent s’occuper de ces petits êtres rigolos et les adultes aiment déguster leurs œufs. Avant d’envisager accueillir des poules au fond du jardin, il y a toutefois quelques infos utiles à connaître.

Espérance de vie

Avant de vous engager, sachez que l’espérance de vie d’une cocotte est d’environ 10 ans. Après 3 ans, elle pondra moins, et à partir de ses 8 ans, elle ne donnera plus d’œufs. Deux poules peuvent fournir en œufs une famille de 4 personnes.

Un jardin assez grand

Il faut compter entre 10 et 12m² par poule pour que cette dernière puisse se nourrir et gambader à son aise. Il est aussi important pour leur bien-être (et donc, pour vos œufs) que vos poules puissent gratter le sol et picorer l’herbe.

La bonne orientation

Évitez d’installer un poulailler en plein soleil ou dans un coin de jardin exposé aux courants d’air.

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Une structure adéquate

Une poule a tendance à gratter le sol. Si vous laissez vos animaux à deux pattes en liberté dans le jardin, ils risquent d’abîmer votre belle pelouse. Offrez-leur donc un bout de terrain bien à elles, que vous penserez à grillager avec une clôture d’au moins 1m20 de hauteur. Cela tiendra éloignés les prédateurs (renard, rapaces…) ainsi que de potentiels nuisibles (comme des rats) qui pourraient grignoter dans leur enclos, et empêchera vos poulettes de se faire la malle à coup d’ailes. Enfin, il faudra construire ou investir dans un poulailler pour permettre à vos volailles de pondre en toute tranquillité et de se reposer la nuit en sécurité.

Jamais l’une sans l’autre

Les poules sont des êtres sociables: une volaille seule pourra déprimer et sa santé risque d’en pâtir. Si vous décidez d’en adopter, prenez-en plusieurs pour qu’elle ait des copines avec qui passer leurs journées! Et lorsque vous allez leur rendre visite, n’hésitez pas à leur parler. Elles ne vous répondront probablement pas, mais sachez qu’elles apprécient le geste.

15 minutes

Pour prendre soin du poulailler, de ses occupantes, et pour ramasser leurs œufs, il faut compter une petite quinzaine de minutes par jour. Avant d’adopter quelques cocottes, assurez-vous de bien vouloir y passer ce laps de temps. Une fois par semaine, il sera aussi nécessaire de nettoyer le poulailler pour éviter une éventuelle prolifération des bactéries dues à une mauvaise hygiène.

Alimentation

Les poules sont omnivores: insectes, herbe (elles aiment aussi les mauvaises, profitez-en quand vous travaillez au jardin!), graines, restes de repas, épluchures… Elles mangent de tout! Lorsque vous leur apportez de la nourriture, n’hésitez pas à tout disperser pour les stimuler et leur permettre de picorer.

  • Pour que leur ponte soit bonne, leur alimentation quotidienne idéale doit être composée à 70% de céréales et de graisses et de 30% d’ingrédients contenant des protéines. Pensez à surveiller leur alimentation de plus près en hiver et à leur donner un coup de pouce, car avec les sols gelés, elles trouveront plus difficilement à manger, et le froid leur demandera une plus grande dépense énergétique. Vous pouvez dès lors ajouter des restes de viande ou de poisson à leur ration.
  • N’oubliez pas non plus leur ration quotidienne (entre 0.5 et 1L) d’eau propre, claire et à volonté.
  • Très routinières, les poules aiment manger à heure fixe. Ne ratez pas le coche!

Attention tout de même, quelques ingrédients leur sont interdits (feuilles de poireaux, céleri, peaux d’oignon, pelures “dures” comme la banane, le kiwi, les agrumes, les restes trop salés ou épicés).

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Réglementation de la commune

Avant d’investir dans un poulailler, renseignez-vous auprès de votre commune. Cette dernière pourra vous indiquer le nombre maximal d’animaux autorisés, les conséquences liées à une mauvaise hygiène (prolifération de parasites) ou aux éventuelles nuisances sonores. En général, pour un élevage en dessous de 30 poules, il n’est pas nécessaire de rédiger une déclaration ni de demander un permis d’urbanisme. En revanche, les règles concernant le bien-être animal ne sont pas à négliger (abriter les volailles des facteurs climatiques, nettoyer régulièrement, leur assurer assez d’espace…).

Quid du coq?

À moins que vous n’ayez besoin d’un réveil matin (c’est souvent lui qui pose problème dans le voisinage…), avoir un coq dans la basse-cour n’est pas nécessaire. Ce dernier est utile si vous souhaitez avoir des œufs fécondés, c’est-à-dire des poussins. À ce moment-là, il vous faudra aussi choisir une ou deux poules couveuses, car ces dernières couvent naturellement les œufs et s’occupent ensuite de leur portée.

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