La 4ème édition des Magritte du cinéma
Didier Vervaeren et Tony Delcampe qui font la pluie et le beau temps de la mode en Belgique ont en effet eu la lourde tâche de glamouriser un peu nos actrices. On pourrait croire que c'est facile, qu'il suffit de lâcher quelques robes fourreaux dans une pièce et que le tour est joué. Que nenni! En effet, plusieurs semaines sont nécessaires pour aboutir à ce charmant tableau. Choix des créateurs, âpres négociations avec les bureaux de presse, déplacements et nombreux allers-retours, compromis… Les contraintes sont nombreuses. A commencer par nos actrices qui, au dire des stylistes eux-mêmes "veulent rester discrètes, sobres, elles ont une sorte de pudeur". Certaines refusent le décolleté qu'on leur propose ou n'aiment pas la longueur de la robe. La morphologie de chacune est bien sûr étudiée: elles doivent toutes être mises en valeur, qu'elles fassent du 36 ou du 42. Mission difficile lorsqu'on sait que les robes prêtées se trouvent justement en taille défilé, à savoir du 36! Et vous vous souvenez de l'épisode de la robe Damart? Sur cintre, elles n'en jettent pas vraiment et il faut vraiment un oeil professionnel pour imaginer ce que cela peut donner… Voyez plutôt le avant/après…
Catherine Salée, lauréate du Magritte du meilleur second rôle féminin, dans une robe A.F.Vandevorst
Bérangère Mc Neese habillée par la maison Natan
Didier Vervaeren qui a fait un clin d'oeil à la robe perfecto de JP Gaultier
Deborah François en tailleur JP Gaultier (c) Imagellan
Mona Walravens en Delphine Manivet (c) Imagellan
Quant à moi, je défends également la Belgique et ses créatrices! Tunique en soie World of Wonder by Isabelle Ménin, photographe très douée et dont certaines oeuvres ont été reproduites; bijoux Olivia Hainaut ; pochette Colonius,
J'ai même eu droit à deux belles surprises: une sympathique rencontre avec Céline, lectrice totalement accro à Femmes d'Aujourd'hui et un selfie improvisé avec notre Jean-Claude Van Damme national dans les couloirs de l'hôtel Métropole! Quelle soirée!