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3 bonnes raisons de voir le film Grâce à Dieu de François Ozon

Par Soline de Groeve

Grâce à Dieu, le nouveau film de François Ozon inspiré de l’affaire Barbarin, concernant des actes pédophiles non dénoncés au sein du diocèse de Lyon, est actuellement dans toutes les salles de cinéma de Belgique. 

Avec son dix-huitième film, François Ozon décide de s’attaquer à l’un des sujets les plus lourds de notre actualité: la pédophilie au sein de l’Église. Pour ce faire, le réalisateur français s’est inspiré de faits réels: l’affaire du Cardinal Barbarin, condamné à six mois de prison avec sursis pour non-dénonciation d’agressions pédophiles dans son diocèse. Voici 3 bonnes raisons d’aller voir ce film, dont vous ne sortirez pas indemne.

1. Une histoire poignante

Le film se découpe en trois parties, en suivant trois victimes, qui offrent chacune une perspective différente. Nous rencontrons tout d’abord Alexandre (Melvil Poupaud), père de cinq enfants et catholique pratiquant. Il découvre un jour que le père Preynat, qui lui a fait subir des attouchements alors qu’il était enfant, est toujours en exercice. Il décide de le dénoncer en portant officiellement plainte, ce qui permettra à d’autres victimes de sortir de leur silence. L’histoire se poursuit alors avec François (Denis Ménochet), puis avec Emmanuel (Swann Arlaud). Chacune des trois victimes a vécu des actes de pédophilie, mais elles n’ont pas réagi de la même manière, n’ont pas reçu le même soutien et se sont construites différemment… Ce qui donne un récit aussi poignant que bouleversant.

2. Des interprétations sans faille

Melvil Poupaud, Denis Ménochet et Swann Arlaud offrent tous trois une prestation pleine de justesse, digne des plus grands. Si chacun des personnages est différent, on comprend autant la colère de l’un que l’acceptation de l’autre. Soulignons particulièrement la performance de Swann Arlaud dans le rôle d’Emmanuel, la plus écorchée des victimes, qui nous frappe en plein cœur.

3. Un film respectueux

En s’attaquant au sujet de la pédophilie au sein de l’Église, François Ozon aurait pu réaliser un film à charge, provocateur et incriminant. Pourtant, le réalisateur a choisi le respect comme arme principale. Avec beaucoup de pudeur et de finesse, Grâce à Dieu traite avant tout de la fragilité des victimes et des difficultés à se reconstruire. Le film soulève des questions, sans offrir des réponses de haine. Nous sortons de la salle de cinéma bouleversées, mais pas énervées. En essayant simplement de comprendre comment ces actes ont pu arriver, et en admirant le courage des victimes qui se relèvent jour après jour.

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