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Témoignage: “Le confinement nous a aidés à nous trouver une passion commune”

Par Tatiana Czerepaniak

Si pénible à vivre soit-elle, la pandémie a quelques bons côtés, comme celui de faire émerger des passions auxquelles nous ne nous serions pas forcément adonnés, et qui peuvent créer un vrai lien de couple.

C’est un fait, la pandémie met nos nerfs et notre santé mentale à rude épreuve: entre le télétravail, le couvre-feu, la diminution des contacts sociaux et la fermeture des endroits de divertissement, beaucoup d’entre nous font face à une baisse de moral et/ou à des moments de grande solitude. Mais cette période tourmentée a aussi l’avantage de rapprocher les familles et les couples qui, en l’absence de contacts extérieurs et d’endroits de fêtes à fréquenter, se sont recentrés sur leur bulle. Certains ont usé d’imagination pour s’occuper, histoire de ne pas sombrer. C’est le cas de Denis et Marie, en couple depuis trois ans, qui se sont découvert une passion pour la cuisine et la nutrition depuis le premier confinement. Et ce nouvel intérêt anime désormais presque toute la vie du jeune couple.

Un flash pour la “cuisine vivante”

Denis et Marie ont 29 ans. Elle est serveuse, il est coiffeur. Autant dire que la pandémie les a directement impactés et les touche aujourd’hui encore vu les secteurs dans lesquels ils évoluent. Tous les deux à l’arrêt professionnellement, le couple s’est découvert une véritable passion pour la cuisine dite “vivante” et la nutrition. Un loisir commun qui les a rapprochés, et leur a même donné envie de travailler ensemble, puisqu’ils pensent à ouvrir un jour leur établissement, une fois la crise sanitaire derrière nous.

“On ne cuisinait jamais”

“Avant la pandémie, Denis et moi étions un peu des bourreaux de travail: j’enchaînais les services le soir et les week-ends, et lui, vu qu’il travaille dans le salon de son père, ne comptait pas ses heures. Un quotidien très rythmé qui nous laissait peu de temps pour faire des choses ensemble. Inutile de vous dire que lorsque le premier confinement a été annoncé, on a rapidement tourné en rond dans notre appartement! Franchement, on ne savait pas vraiment quoi faire: on lisait, on regardait des séries, on a même trié notre chez-nous… Mais on a vite fait le tour. Du coup on a commencé à cuisiner, alors que c’est un truc qu’on ne faisait jamais ou presque avant, vu nos emplois du temps!”.

Une passion pour exutoire

Les premières semaines de confinement, les amoureux cuisinent surtout pour passer le temps: “On a commencé par faire des pâtisseries, comme à peu près tout le monde au début de l’épidémie: des cookies, des brownies, des gâteaux au chocolat, des marbrés… Ce qui nous a d’ailleurs valu quelques kilos supplémentaires (rires)! Et puis un jour, Denis est revenu avec quelques livres de cuisine, dont un qui parlait de cuisiner selon les saisons. C’est un peu comme ça que l’intérêt à germer chez nous”.

De fil en aiguille, le couple commence à s’intéresser aux bienfaits nutritifs des légumes de saison, mais aussi à la cuisine crue, énergétique et aux mouvances végétariennes. “On a constaté combien cuisiner des produits frais et de saison pouvait apporter de l’énergie et un bien-être physique et mental. On a passé des heures à lire des articles, regarder des vidéos sur le sujet, à cuisiner, tester des recettes, faire pousser nos plantes germées, chercher des petits producteurs et des magasins où acheter nos produits… C’est devenu une vraie passion, le truc qui anime notre couple! On cuisine presque tout le temps ensemble, on partage des idées, on parle de ce qu’on vient de lire, on fait des tests, on va voir les producteurs à deux… Franchement, c’est vraiment cool et ça a donné une autre dimension à notre relation”.

De la passion commune au projet de vie commun

De cette passion de confinés est née l’envie de réaliser un projet professionnel commun: “On aime tellement cuisiner à deux qu’on s’est dit que l’on pourrait peut-être en faire un métier… On imagine des trucs un peu fous, du style ouvrir un beauty bar où les clients pourraient se faire chouchouter et/ou manger un lunch sain. Les idées ne sont pas très claires et ce n’est pas vraiment la période pour ouvrir un établissement Horeca, mais ça fait son chemin”.

La jeune femme vient de débuter une formation à distance de “Nutrition naturelle” afin de profiter à fond de ce temps de pause obligatoire.

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