complémentas alimentaire et plantes
Dans cet article, plusieurs breuvages pour affronter l'hiver! © Polina Tankilevitch/Pexels

Immunité: misez sur ces plantes et compléments alimentaires

Pour affronter l’automne-hiver et ses microbes de façon sereine, il peut être bon de se tourner vers une sélection de plantes et de compléments qui renforcent l’immunité.

Les jours raccourcissent, le froid s’installe, la fatigue aussi. Et le moindre petit virus qui traîne, vous l’attrapez… Sauf si cette année, vous optez pour une cure de compléments alimentaires et/ou de plantes. En préambule, notez qu’il est adéquat de demander conseil à des médecins ou pharmaciens avant d’entamer une cure.

Les plantes sous toutes leurs formes

La nature recèle de remèdes ancestraux pour prévenir les maux hivernaux…

En phytothérapie

La plante incontournable contre les maladies de l’hiver, c’est l’échinacée. Cette plante aux fleurs mauves venue d’Amérique du Nord réduit la durée et la gravité des symptômes du rhume. Elle se prend généralement en cure de 10 jours par mois jusqu’à la fin de la période froide. En gélules, comprimés ou gouttes, elle augmente la résistance de l’organisme. “Plusieurs études, surtout réalisées en Allemagne, démontrent ses effets immunostimulants, précise Brigitte Karleskind, rédactrice en chef de la revue Nature Sciences Santé et autrice du livre Guide pratique des compléments alimentaires. La Commission E du ministère de la Santé allemand reconnaît d’ailleurs spécifiquement l’usage d’Echinacea purpurea comme traitement de soutien contre les rhumes, ainsi que contre les infections des voies respiratoires”.

On se tourne aussi vers la propolis, cette résine fabriquée par les abeilles pour consolider leur ruche et l’assainir. Dotée de propriétés antibactériennes, elle vous aidera à lutter contre les infections des voies respiratoires et à renforcer votre système immunitaire, grâce à sa teneur en flavonoïdes. Elle se prend également en cure de 15 jours.

Sous forme d’huiles essentielles

Catherine Demaret, enseignante et formatrice en aromathérapie, en Belgique, conseille d’associer plusieurs modes d’utilisation:

  • En diffusion, mélangez des huiles essentielles de citron, de pin sylvestre et de ravintsara à parts égales dans un diffuseur.
  • En application, 5 gouttes d’huile essentielle de ravintsara ou d’eucalyptus radié dans quelques gouttes d’huile végétale – idéalement l’huile d’amande douce ou de noyau d’abricot – sur la plante des pieds.
  • En massage, massez chaque matin vos glandes surrénales, au-dessus des reins, avec quelques gouttes d’une huile végétale, additionnées d’une goutte d’huile essentielle de pin sylvestre ou d’épinette noire.
  • Par la bouche, la prudence s’impose pour éviter tout risque de surcharge du foie, mais comme ce danger n’existe pas avec l’huile essentielle de citron, vous pouvez en prendre 2 gouttes, 3 fois par jour, durant 3 semaines, dans un peu de miel ou de yaourt. Observez ensuite une fenêtre thérapeutique d’une semaine, avant de faire une nouvelle cure au besoin.

Sous forme d’hydrolats

Lorsqu’on parle d’hydrolats, on entend par là les “eaux florales” (eaux de fleurs, de feuilles, de tiges ou de racines). Elles sont obtenues par distillation des plantes, à la vapeur, dans un alambic. Plus ancienne que l’aromathérapie, dont elle est une version douce, l’hydrolathérapie est parfaitement tolérée, même par voie interne. Pour booster votre immunité, ajoutez 2 cuillères à soupe d’hydrolat de thym à thymol ou de sarriette des montagnes à un litre d’eau, et buvez ce mélange tout au long de la journée (en cure de 3 mois, 3 semaines par mois).

En gemmothérapie

Pour recourir à la gemmothérapie, thérapie par les macérats de bourgeons, utilisez le bourgeon de rosier sauvage (églantier) qui renforce l’immunité. Il est riche en vitamines C, qui permettent de prévenir le rhume.

Les compléments alimentaires

Faut-il prendre des compléments, même si on mange équilibré? “Des études de consommation l’ont prouvé, souligne Brigitte Karleskind, en Europe, les apports, notamment en vitamines C et D, en acide folique, calcium, magnésium, sélénium et zinc, sont insuffisants pour couvrir les besoins. En cause: l’agriculture intensive, la transformation des aliments et les nouveaux modes de conservation, qui entraînent des carences”. Elle suggère, en début de saison, de suivre une courte cure de multivitamines, histoire de remettre l’organisme à niveau.

Les stars du moment

Si vous ne savez pas quels compléments peuvent être intéressants pour vous, suivez le guide.

Le magnésium

Sans lui, vos cellules ont du mal à fabriquer de l’énergie à partir des lipides et des glucides, la fatigue vous submerge et vous devenez vulnérable. Si beaucoup d’entre nous sont carencés en magnésium, c’est que l’apport quotidien recommandé (AQR) tourne autour de 400mg, alors que l’alimentation (même riche en céréales, légumes secs, soja, légumes verts, oléagineux  et fruits de mer) n’en apporte pas plus de 120mg pour 1000 calories. Un complément peut donc être utile. Attention, cependant: il ne pénètre dans nos cellules qu’avec de la B6 et de la taurine. Autrement dit, sans ces cofacteurs d’activation, il ne sert à rien! Demandez conseil à votre pharmacien(ne).

Le zinc

Vous avez “fait” la grippe l’hiver dernier bien que vous ayez été vaccinée? C’est sans doute parce que vous manquiez de zinc. En effet, une déficience en zinc peut perturber les anticorps. Résultat: votre système immunitaire n’a pu réagir assez rapidement pour bloquer l’attaque du virus Influenza. Un complexe vitamines-minéraux contenant du zinc vous aidera à atteindre l’AQR de 15mg, que votre consommation de poissons, crustacés, viandes et œufs ne suffit pas à assurer.

La vitamine C

En cas d’infection, surtout virale, la vitamine C donne aux globules blancs la force de continuer le combat. Mais comme elle est très sensible à la chaleur et ne survit que dans les fruits et légumes crus ou cuits a minima, des compléments peuvent s’avérer utiles.

La vitamine D

Comme les deux-tiers de la population, vous êtes probablement carencée en vitamine D (la faute au manque de soleil). On en trouve aussi dans les poissons gras (saumon, maquereau, hareng), mais ils n’en apportent que 500 unités pour 100g, alors que la dose conseillée est de 600 unités par jour pour les adultes (800 au-delà de 65 ans), et de 1000 unités par jour à la mauvaise saison. Un complément de vitamine D, de préférence isolée à partir d’huile de poisson, est donc recommandé.

Le glutathion

Encore relativement peu connue du grand public, cette protéine naturellement produite par l’organisme stimule nos processus de défense et lutte contre les dégâts du stress oxydatif. Malheureusement, les niveaux de glutathion diminuent avec le temps, et le fonctionnement du système immunitaire en est affecté. La prise d’un complément peut inverser le processus.

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