
8 phrases à ne pas dire à une femme qui vient de faire une fausse couche

Quel que soit le stade de grossesse, perdre un enfant est une douloureuse épreuve qu’il ne faut jamais minimiser. Prenez en compte la peine de celle à qui cela arrive pour qu’elle puisse surmonter sa perte.
Dès l’annonce d’une grossesse, la femme qui porte son bébé imagine cette vie en elle. Cet enfant, elle l’a probablement souhaité, imaginé, rêvé. Cette idée s’est matérialisée par un test positif, une ou plusieurs échographies, le choix d’un prénom… Que la grossesse s’interrompe à deux semaines ou deux mois, cette épreuve n’est pas à balayer d’un revers de la main. Souvent, la culpabilité et l’angoisse de ne pas être capable de donner la vie viennent se mêler à des sentiments d’échec et de tristesse. Si l’une de vos proches vit cette épreuve, sachez accueillir sa douleur, et lui montrer que si elle veut se confier à quelqu’un, vous êtes là.
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Fausse couche: les phrases à ne pas dire
En voulant bien faire, il arrive de formuler des phrases toutes faites qu’on pense bienveillantes. Sans le savoir, vous pourriez blesser plus que consoler. Difficile de trouver les bons mots dans de telles situations. Bien entendu, chaque personne est différente et recevra vos mots à sa manière. Mais pour ne pas tenter le diable, voici plusieurs phrases à éviter, puisqu’elles pourraient ne pas être bien reçues.
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- “La nature est bien faite, c’est qu’il y avait un problème”
Si la nature était bien faite, le bébé serait encore dans le ventre de sa maman, en bonne santé. Lui dire cela peut aussi lui mettre des doutes. Est-ce que ce bébé avait un problème par sa faute? Sera-t-elle capable d’accueillir la vie un jour? - “Cela arrive malheureusement à beaucoup de femmes, c’est normal”
Ce n’est pas parce que beaucoup de femmes subissent une fausse couche que la douleur est moins grande. En banalisant les fausses couches, on balaye rapidement l’épreuve que cela peut représenter. Chaque douleur est bien réelle, elle n’est malheureusement pas distillée entre toutes celles qui la vivent! - “À ce stade, ce n’était pas encore un vrai bébé”
Ou encore “ce n’était qu’un tas de cellules”. Non, vraiment, cette phrase n’aide pas. Ce bébé aurait tout aussi bien pu grandir et naître un jour. Depuis le premier jour, il a été imaginé, les parents l’attendaient déjà. - “Au moins, c’est arrivé tôt, tu n’as pas entendu son petit cœur battre”
Comme si la maman n’avait pas de raison d’être triste sous ce prétexte. Bien sûr, entendre le cœur de son bébé le matérialise un peu plus, mais cela ne le rend pas plus réel qu’avant. - “Vous êtes jeunes, vous avez encore l’occasion, tu en auras un autre”
Avant de penser à un autre enfant, la maman, les parents, auront sans doute besoin d’accuser le coup. Leur dire cela ne leur laisse pas l’espace de penser à leur douleur pour la dépasser. - “C’est mieux maintenant qu’à la naissance”
Qu’est-ce que sous entend cette phrase? Que la maman devrait se réjouir de perdre ce bébé, puisque plus tard cela aurait été plus douloureux? - “Tu as déjà des enfants, pense à celles qui n’en ont pas encore”
Lorsqu’on désire le plus au monde une famille de trois enfants et que le petit dernier n’arrive pas, lorsqu’on se met en projet de faire un autre enfant, celui-ci est aussi désiré que les autres. Une fausse couche est alors une épreuve entière, que l’on soit déjà parent ou non.
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