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Dans un monde sans tabac, notre espérance de vie serait allongée, et c’est la science qui le dit!

Par Justine Leupe

Si le tabac n’avait jamais existé, l’espérance de vie des Belges aurait pu grimper de trois ans. Ce constat a été observé par Sciensano, l’Institut belge de la santé.

Le 1er novembre 2019, l’âge pour acheter des cigarettes est passé de 16 à 18 ans, une décision jugée bénéfique par certains et critiquée par d’autres. Pourtant, cette mesure permettrait d’ajouter deux semaines d’espérance de vie à tous les Belges. Deux semaines, ce n’est peut-être rien, mais deux semaines plus deux semaines plus deux semaines, cela peut finalement se convertir en années. Explications.

Sans tabac, l’espérance de vie serait plus longue

Sciensano a étudié quel serait l’impact du tabagisme si son niveau était à zéro, donc comme s’il n’existait plus. Après calculs, recherches et analyses, il en est ressorti que l’espérance de vie des Belges augmenterait de deux ans. Et donc, que la moyenne d’âge passerait de 81 ans à 83 ans.

Mais ce n’est pas tout: l’espérance de vie des Belges en bonne santé serait plus grande de trois ans si le tabac n’avait jamais existé. C’est ce qu’ont démontré les scientifiques dans l’étude “Le potentiel impact de la réduction du tabagisme sur l’espérance de vie et de santé en Belgique”.

La situation des fumeurs actuels

En Belgique, il y a 19% de fumeurs, dont 15% considérés comme des fumeurs quotidiens, selon la dernière enquête sur le sujet réalisée en 2018 par Sciensano. “Les fumeurs vivent en moyenne 4 ans de moins que les non-fumeurs et 7 ans de moins en bonne santé”, explique Rana Charafeddine, chercheuse chez Sciensano. Le tabac peut entraîner des maladies chroniques (cancers, maladies cardiovasculaires ou respiratoires), mais également empirer des maux déjà existants. “Si chaque fumeur abandonnait cette habitude, l’impact sur la santé serait très important tant au niveau de l’espérance de vie que de la qualité de celle-ci. L’objectif à long terme est d’inciter les gens à ne pas commencer à fumer afin de se rapprocher au maximum des scénarios établis”.

Par cette étude, les chercheurs veulent montrer aux politiques qu’il est important “de maintenir et de consolider leurs efforts dans la lutte contre le tabagisme”, conclut Rana Charafeddine. “Chaque mesure individuelle n’a qu’un impact limité sur notre espérance et qualité de vie. Un plan anti-tabac global, qui prend en compte l’arrêt du tabac et la prévention, est donc nécessaire”.

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