Voici le temps à ne pas dépasser sur les réseaux pour éviter la déprime
Stress, anxiété, dysmorphophobie… Passer trop de temps sur les réseaux peut entraîner divers troubles et pathologies. Il ne faudrait dès lors pas y passer plus de 30 minutes par jour.
On passe en moyenne 1h38 par jour sur les réseaux sociaux. Et si c’était déjà trop? De nombreuses études montrent que scroller inlassablement peut avoir un impact négatif sur notre santé mentale: un usage excessif favorisait notamment l’anxiété et la dépression, et affecterait la qualité du sommeil. Faut-il dès lors se fixer une limite quotidienne d’utilisation?
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Dépression, contenus problématiques…
En 2017, Instragram a été élu comme étant le réseau social le plus nuisible pour la santé mentale des jeunes de 14 à 24 ans. Pourquoi? Parce qu’Instagram regorge de photos de personnes qui affichent des physiques inatteignables (et souvent retouchés) et une vie étonnamment parfaite. Cela génère chez l’utilisateur une impression de ne pas avoir une vie aussi trépidante.
Mais depuis lors, un nouvel acteur a bouleversé le paysage des réseaux sociaux en Europe: TikTok. Particulièrement appréciée des plus jeunes, cette plateforme de partage de vidéos pourrait s’avérer bien plus dangereuse qu’Instagram. Selon Amnesty International, certains flux personnalisés du réseau pousseraient les enfants dans un “cercle vicieux de contenus dépressifs ou valorisant l’automutilation et le suicide“.
Une Commission d’enquête de l’Assemblée nationale française s’est également penchée sur le sujet et confirme ces dérives. La plateforme, mal modérée et parfois toxique, favoriserait aussi “la diffusion d’idéologies politiques négatives et contraires aux droits humains: racisme, antisémitisme, glorification du terrorisme, sexisme…”
S’imposer une limite d’utilisation
Pour préserver sa santé mentale, l’idéal serait de limiter le temps consacré aux réseaux sociaux, conseillent des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie. Ainsi, passer moins de 30 minutes par jour sur les plateformes permettrait de limiter leurs effets négatifs.
Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont menée une expérience auprès de 143 étudiants âgés de 18 à 22 ans. Les participants ont été scindés en 2 groupes. Il a été demandé au premier de continuer d’utiliser les réseaux comme à leur habitude, et au deuxième, de se limiter à 10 minutes par jour.
Au bout de 3 semaines, les chercheurs ont réexaminé l’état psychologique des étudiants en se basant sur 8 critères: le soutien social, la peur de l’échec, la solitude, l’autonomie, l’acceptation de soi, l’anxiété, la dépression, et l’estime de soi. Résultat: les participants du deuxième groupe se sentaient nettement moins seuls et moins déprimés.
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