jomo pour vivre l'instant présent
Cultiver le JOMO, ça s'apprend… © Zohre Nemati/Unsplash

Pourquoi vous devriez adopter le JOMO?

Par Justine Leupe

Le terme JOMO signifie “joy of missing out” et se traduit par “joie de louper quelque chose”. Il a été inventé pour contrer le FOMO, “fear of missing out”, soit la peur de manquer à l’appel. Le courant invite chacun à avoir l’esprit tranquille s’il ne peut pas/ne tient pas à prendre part à une activité.

Le syndrome du FOMO, cette peur de manquer un moment que l’on juge important, s’est accentué avec l’émergence des médias sociaux. Via des images, des vidéos, des partages… on sait bien souvent qui fait quoi, quand et où. Si vous observez les stories de votre réseau depuis votre fauteuil, vous pourriez être pris d’un sentiment de regret: pourquoi ne suis-je pas à ce dîner? À cet événement? Cette peur peut générer de l’anxiété et de la frustration, surtout à l’adolescence, période à laquelle on a envie de plaire, de briller socialement, d’être cool…

Le JOMO invite à un double mouvement: accepter qu’on ne peut pas être partout et savourer ce qu’on vit de notre côté…

Accepter puis célébrer

Le JOMO veut s’opposer au FOMO en invitant les personnes à s’éloigner de cette sensation de ne pas être “de la partie”. Et nous rappelle qu’il ne faut pas être en mouvement tout le temps. Pour ce faire, il faudrait parvenir à laisser passer un événement de manière sereine (il est bien réel, nous n’y prenons pas part) tout en appréciant, en conscience, cet autre moment vécu seul ou partagé avec un partenaire, un enfant… Le JOMO invite donc à un double mouvement: accepter qu’on ne peut pas être partout/qu’on n’est pas convié partout et savourer ce qu’on vit de notre côté, à l’instant T.

Comment cultiver le JOMO au quotidien

Plusieurs pistes vous permettront de “moins regarder dans l’assiette du voisin” pour vous concentrer sur vous. En voici trois:

1. Déconnecter des réseaux

L’omniprésence des réseaux sociaux incite à penser que la vie des autres est plus animée et plus enviable. Pire, Instagram, TikTok et compagnie imposent à certains profils (plus jeunes, plus fragiles, plus sensibles) des obligations: faire du sport, se maquiller, avoir beaucoup d’amis… Ces derniers ont alors le sentiment que s’ils n’entrent pas dans le rang, ils sont incomplets. Tout le contraire du JOMO dont le mot d’ordre est d’être à l’écoute de ses besoins, en se détachant de toute pression sociale. La déconnexion des réseaux, au moins ponctuelle, facilite ce retour à soi. Si vous êtes parent d’un adolescent qui a tendance à se comparer, qui a l’impression de ne pas être convié ici ou là, limitez l’usage du téléphone, surtout en soirée!

2. Épingler ce qui est bon pour soi

Pour vivre sereinement loin des places to be, il est crucial de choisir des activités qui nous remplissent. Sur une feuille, listez trois activités en solo qui vous font vraiment du bien et que vous pourrez mettre en place facilement lors d’un moment de vide.

3. Accepter les moments off

Dormir, ne pas sortir, ne rien fêter… C’est aussi ça la clé pour ne pas être submergé, à terme, par le stress et la charge mentale. Alors acceptez de ne rien faire ni ce soir, ni demain, ni après-demain, ni ce week-end, et voyez la sérénité que cela vous offre. “Les dimanches, lundis et mardis soirs, je ne fais absolument rien, nous explique Lola, 37 ans, en couple et maman de deux enfants. Question de survie! J’ai trouvé dans ces trois ‘soirs de flemme’ d’affilée la possibilité de vivre à mon rythme, et de remplir mon réservoir. Plus on l’expérimente, plus on apprend à être bien chez soi et avec soi”.

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