Osons la gentillesse!

Bonne nouvelle: contrairement aux idées toutes faites, nous serions naturellement gentils et altruistes. Laissons donc libre cours à …
Bonne nouvelle: contrairement aux idées toutes faites, nous serions naturellement gentils et altruistes. Laissons donc libre cours à nos meilleurs sentiments, surtout s’ils nous font du bien.

Les humoristes qui avaient fait de la méchanceté leur fond de commerce l’affirment: être mauvaise langue ne fait plus recette! Est-ce l’effet de la crise? Ecioeurée par la recherche du profit et l’individualisme ambiants, la société semble, à l’heure actuelle, pencher davantage vers la solidarité et la chaleur humaine que vers le chacun-pour-soi. Le nombre de réseaux d’entraide et d’échange de savoirs explose, certains sont prêts à offrir gratuitement leur temps (les «greeters») ou un canapé («couchsurfing») aux touristes, Wikipedia, l’encyclopédie géante sur le net, ainsi qu’une multitude de forums d’aide, fonctionnent uniquement grâce à la collaboration bénévole de millions d’internautes… et une journée de la gentillesse a même été créée le 13 novembre.

Le côté sombre des médias

Ce mouvement ne saute pourtant pas aux yeux quand on regarde le JT, vous dites-vous sans doute. Vous avez raison. «Les médias mettent surtout l’accent sur la face sombre de l’humanité et négligent sa face lumineuse, ce qui conduit beaucoup d’entre nous à une vision partielle et même partiale de l’être humain, explique Jacques Lecomte, auteur du très bon livre La bonté humaine. En revanche, la vie quotidienne de la plupart d’entre nous se déroule sans que nous soyons témoins ou acteurs d’actes de violence physique, et ce depuis des semaines, des mois et souvent des années (ce qui nous rend d’autant plus sensibles à toute information concernant la violence).»

Démonstration avec l’ouragan Katrina, en 2005, à la Nouvelle-Orléans. Selon les télévisions, la ville était aux mains de hordes de pilleurs, de violeurs et d’assassins. C’était le retour de l’homme dans toute sa barbarie. Pourtant, quelques semaines plus tard, les médias, la police et les responsables officiels faisaient leur mea culpa: dans les faits, la solidarité et l’altruisme avaient largement prédominé, et non les pillages et la violence qui n’étaient, le plus souvent, que des rumeurs sans fondement. Preuve que même dans des situations de survie, l’homme reste généreux.

Retrouvez la suite de cet article dans votre Femmes d'Aujourd'hui du 31 janvier 2013.

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