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On a testé: une semaine sans soutif!

Notre journaliste, Julie Braun, s’est lancé le challenge de ne plus porter de soutien durant une semaine. Elle nous livre son ressenti, ses tracas… La grande question: a-t-elle relevé le défi? Continuera-t-elle l’expérience? Retour sur cette mission pas si ordinaire!

Maman de deux enfants et ayant passé le grand cap des 40  ans, j’avoue que la nuit qui a précédé la semaine sans soutif, j’ai mal dormi. Se passer de soutien-gorge chez soi pendant le confinement, ça n’a rien à voir avec s’en passer au bureau ou avec des copines.

Une semaine sans soutien-gorge: bilan!

Jour après jour, Julie nous raconte son aventure du “no bra”.

Jour 1

Aujourd’hui, on est lundi et je suis en télétravail. Je commence en douceur! Sous mes vêtements, la liberté: mes seins sans leur bonnet C. J’ai juste un cours de guitare par Skype à 11h, mais j’ai l’impression que le prof ne verra rien derrière l’instrument. Quand je dois me défaire de cette armure pour aller chercher des partitions, je ne peux m’empêcher de penser qu’il a dû remarquer que je m’étais mise bien à l’aise pour le cours… Malaise.

Jour 2

Journée de télétravail bis! J’ai un call vidéo avec deux collègues et par la magie des technologies (ou leur handicap technologique), je ne vois que le buste et le menton de l’une et la coiffure de l’autre. La première rit du fait que la seconde ne montre que ses cheveux: “T’as pas mis de soutif ou quoi?” Elle répond que si, bien sûr. Je garde le silence et vérifie mon image: on ne voit que le haut de mon décolleté. Sauvée.

Jour 3

Je me rends au boulot à vélo, à 20 minutes de chez moi. J’arrive relax, mais il fait chaud. J’enlève mon pull sans y penser et file me laver les mains. Dans le miroir, l’horreur. Deux auréoles de sueur sous les seins. Je me suis tenue courbée et l’effort dû au vélo a laissé des marques. Ça ne m’est jamais arrivé avec un soutif! J’enfile mon pull illico et suis gênée toute la journée. Note pour plus tard: se tenir droite.

Jour 4

Je vais chercher les enfants à l’école à pied (à l’heure où je relève ce défi, on est mi-juin). Je remercie le temps gris qui me permet d’enfiler une veste. Dès les premiers pas, je sens mes seins profiter de leur liberté. Après 100 m, je les oublie. Ils ne me gênent pas du tout et pourtant je marche vite. Devant l’école, je papote, à distance, avec quelques parents. Je ris intérieurement du tour que j’ai l’impression de leur jouer.

Jour 5

Je me regarde de profil dans le grand miroir du hall. J’ai l’impression que mes seins pendent. Si je me tiens mal (comme souvent), c’est assez vilain. Quand je me redresse, c’est tout de suite mieux. Je me décide à faire le test du crayon. J’en glisse un sous mon sein droit. Il tient. Je suis déçue, alors que c’est normal: ce sein a allaité deux enfants! Je glisse un 2e crayon par-dessous en retenant mon souffle. Ouf, celui-là ne tient pas. Dieu merci, j’ai enlevé les crayons quand l’Homme passe et me demande: “Ça va ?”, “Bof, mes seins pendent sans soutif, non?”, “Pas du tout, tu es très belle!”, dit-il avec un regard appréciateur. Parfois, l’Homme sait marquer des points…

Jour 6

On fête l’anniversaire d’une de mes amies toujours impeccable. Débarquer sans soutif me semble mission impossible. Je me sermonne pour ne pas craquer et protège mes nénés sous un t-shirt large et un gilet léger. Je me tiens droite. Je suis au taquet pour repérer le moindre regard indiscret. Mais personne n’a les yeux baladeurs.

Jour 7

Goûter au parc avec une amie. Elle, je l’admire. Elle ne met jamais de soutif et elle assume! Je remarque qu’on peut deviner sa poitrine, détendue sous le soleil, qui pointe lorsque le vent se lève… Elle s’en fiche, alors que je garde mon gilet.

Bilan de cette semaine

Mission accomplie, mais pour une vraie victoire, il faudrait que j’ose laisser tomber le gilet! Pour moi, le plus dur à assumer, ce n’est pas le poids de mes nénés, mais le potentiel regard des autres. Si je n’assume pas, c’est à cause des idées que j’ai dans la tête, glissées par la société. Une semaine, c’est sans doute peu pour s’en libérer. Je me promets de continuer, jusqu’au jour où mon cerveau sera aussi libéré que ma poitrine!

Découvrez le témoignage de Tatiana qui a décidé de ne plus porter de soutien-gorge.

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