À quel âge un enfant est-il prêt à connaître la vérité sur Saint Nicolas et le Père Noël?
Les petits croient tous à Saint Nicolas et/ou au Père Noël… jusqu’à ce qu’ils grandissent et se posent des questions! Mais à partir de quand exactement la magie s’envole-t-elle pour laisser place à la réalité? Selon les spécialistes, pas avant l’âge “de raison”.
C’est une tradition qui est perpétuée au sein de nombreuses familles: croire en Saint Nicolas et au Père Noël. Pour les parents, c’est une manière de faire briller les yeux de leurs petits en leur offrant du rêve. Et pour les enfants, ce sont ces personnages qui peuplent leur imaginaire et qui apportent, chaque année, des cadeaux et des bonbons. Mais la magie ne dure qu’un temps: les enfants grandissent et finissent par se poser la question fatidique: existent-ils vraiment?
Quand arrêtent-ils d’y croire?
La plupart des enfants croient dur comme fer au Père Noël et à Saint Nicolas jusqu’à l’âge de 6 ans environ, c’est-à-dire lorsqu’ils entrent à l’école primaire. Puis, viennent les questions: comment Père Noël fait-il pour passer par la cheminée? Comment Saint Nicolas peut-il être en même temps dans tel et tel magasin? Comment arrivent-ils à livrer les jouets dans le monde entier en une seule nuit?
Ces questionnements arrivent vers 7 ans. Cet âge, qu’on appelle “l’âge de raison”, est celui où l’enfant commence à développer son esprit critique. Généralement, vers l’âge de 8 ans, l’enfant a pris conscience que le Père Noël et Saint Nicolas n’existaient pas. Bien entendu, l’âge auquel l’enfant découvre la vérité dépend de la vitesse à laquelle il grandit et du cadre dans lequel il évolue (frères et sœurs, par exemple).
Saint Nicolas n’existe pas: on dit tout?
Bien des parents se demandent si, passé un certain âge, il n’est pas souhaitable d’annoncer à leur enfant que Saint Nicolas et Père Noël n’existent pas. L’avis des spécialistes? Les laisser découvrir la vérité par eux-mêmes. La raison est assez simple: en grandissant, l’enfant confrontera tôt ou tard son imaginaire à la réalité et se rendra compte que ces deux personnages, si merveilleux soient-ils, ont été inventés de toute pièce. Le comprendre n’est donc qu’une question de temps. Annoncer de but en blanc que le Père Noël, Saint Nicolas ou encore la petite souris n’existent pas, si l’enfant n’est pas assez mature pour l’entendre, pourrait entraîner un choc.
Respecter le besoin de vérité
L’important est que l’enfant fasse la découverte par lui-même, même si cela implique d’y croire jusqu’à 8 ou 9 ans. Bien entendu, lorsqu’il commence à se poser des questions et/ou à se rendre compte que ces personnages ne sont pas réels, inutile de lui mentir pour faire perdurer la magie. Si vous maintenez mordicus que le Père Noël existe, il risque de remettre en doute son sens de l’observation et son esprit critique, qui sont alors en pleine construction. Peut-être vous en voudra-t-il aussi de lui avoir menti. Comprendre qu’il a besoin de connaître la vérité est le signe clair que votre enfant grandit, ce qui est une bonne nouvelle!
Poser des questions
Si votre enfant vous fait part de ses doutes, saisissez l’occasion pour en discuter avec lui. Vous pouvez lui poser des questions du genre “Ah bon, et pourquoi penses-tu que le Père Noël n’existe pas?”, “As-tu remarqué certaines choses qui te font penser cela?”, “Tu en penses quoi, toi? Qu’ils existent, ou qu’ils n’existent pas?”. Elles vous permettront de savoir où votre enfant en est dans sa compréhension de la réalité. Accepte-t-il cette vérité? Est-il en chemin vers cette dernière? Vous pourrez ainsi adapter votre discours sans brusquer les choses.
Et s’il découvre la vérité?
Lorsqu’il découvrira la vérité, il est probable qu’il vous pose quelques questions, à commencer par “pourquoi faire croire aux enfants à l’existence du Père Noël et de Saint-Nicolas?”. Vous pouvez lui répondre en expliquant que c’est une coutume, une histoire qu’on raconte aux petits pour éveiller leur imagination, les faire rêver un peu…
Si votre enfant a un frère et/ou une sœur qui y croit encore, expliquez-lui que chacun grandit à son rythme et qu’il serait judicieux qu’il laisse son cadet découvrir la vérité quand il sera prêt. Et que s’il est assez mature pour connaître ce “secret de grand”, il peut aussi le garder pour lui le temps que son frère ou sa sœur le soit également.
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