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Quelles conséquences si nous n’agissons pas maintenant contre le réchauffement climatique?

Par Soline de Groeve

Le GIEC, Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, vient de révéler un rapport soulignant l’urgence de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Si ce seuil est franchi, certaines conséquences seront irréversibles…

En signant l’Accord de Paris, 195 pays se sont engagés à limiter le réchauffement climatique en-deça de 2°C, idéalement 1,5°C. Un objectif à la base théorique, qu’il faudrait absolument atteindre. En effet, le GIEC vient de publier un rapport des conséquences si ce seuil est franchi…

Premier constat: les activités humaines ont déjà entraîné une hausse de 1°C par rapport à l’époque pré-industrielle (1850). À cette allure, les 1,5°C seront atteints entre 2030 et 2052 si nous n’agissons pas. Mais que se passera-t-il si nous dépassons ce seuil? “Toute augmentation supplémentaire de la température, aussi minime soit-elle, a son importance, d’autant plus qu’un réchauffement de 1,5°C ou plus augmentera le risque associé à des changements pérennes ou irréversibles, tels que la disparition de certains écosystèmes”, a expliqué Hans-Otto Pörtner, co-président du Groupe de travail II du GIEC.

Quelles conséquences?

  • Hausse du niveau de la mer, et donc disparition d’îles et terres inondables.
  • Canicules, vagues de chaleur et risques de sécheresse.
  • Cyclones tropicaux très violents.
  • Mort des récifs coralliens.
  • Modification des écosystèmes, provoquant la disparition de milliers d’espèces.
  • La glace en Arctique pourrait fondre complètement une fois tous les dix ans.

Comment réduire le réchauffement climatique?

Face à ces constats alarmants, une seule question: que pouvons-nous faire? S’il est facile de déclarer qu’il est trop tard, ce n’est pas le cas. Les scientifiques assurent qu’il est encore temps d’inverser la tendance. “Si l’on regarde le bon côté des choses, certains des types de mesures qui seraient nécessaires pour limiter le réchauffement à 1,5 °C sont déjà mis en œuvre dans le monde, mais il faudrait néanmoins accélérer le rythme”, explique Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du Groupe de travail I du GIEC.

Que ce soit dans les domaines de l’aménagement du territoire, de l’énergie, de l’industrie, du bâtiment, du transport ou de l’urbanisme, il est urgent de réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2) de 45% d’ici 2030 (par rapport au niveau de 2010). Notamment en optant pour les énergies renouvelables.

Pour neutraliser le CO2, des solutions allant de la plantation d’arbres à la restauration des terres dégradées, en passant par certaines pratiques agricoles qui permettent de stocker du CO2 dans les sols, sont également à envisager au plus vite.

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