Sucrer le sucre, pas si simple!
Sucrer le sucre, pas si simple! © Getty Images

Un mois sans sucre: testé et approuvé!

Par Liza De Wilde

Mailys et Alexandra, journalistes, ont relevé le défi de notre “Mois sans sucre”. Elles nous font part de leur expérience (pas si simple) et partagent leur bilan santé (bien meilleur pour l’une d’elles).

Vous n’êtes pas seule à tenter de relever notre challenge sans sucre! Mailys et Alex, 30 et 40 ans, ont supprimé les sucres raffinés de leur alimentation pendant un mois. Elle détaillent ici les moments difficiles et les effets surprenants du défi!

“Je voulais réaliser ce challenge parce que j’étais accro à la glace, et précisément à celle au Peanut Butter. Je peux manger un pot par jour tellement j’adore ça, nous explique d’emblée Alex. À un moment donné, j’ai compris que pour stopper cette addiction, j’avais besoin d’un cadre strict, d’une certaine discipline. La meilleure option pour moi était de me lancer dans un défi sans sucre”.

Du côté de Mailys, la motivation émane de sa colocataire: “Je n’aurais jamais eu l’idée ni même le courage de relever ce défi seule. Je n’en voyais pas l’intérêt, car j’estime me nourrir correctement, sans réels abus. Belle illusion!”.

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D’abord les sucres raffinés

Précision de taille: pour entamer le challenge sans y perdre la tête, Alex et Mailys ont arrêté le sucre raffiné, mais pas les glucides en général. “J’ai continué à manger des pâtes, du pain, des fruits. Je n’ai pas non plus arrêté l’alcool parce que ce n’était pas le but que je m’étais fixé et que je ne voulais pas m’infliger plusieurs frustrations. J’aime boire un verre de vin, j’allais déjà arrêter les glaces, les biscuits, le miel…”, précise Alex.

Manger salé le matin

Alex: “De base, je préfère les plats salés, mais j’adore les glaces, les gaufres et les bonbons. Ce sont mes péchés mignons. Par contre, je n’aime pas les pâtisseries. Je peux me passer de gâteaux et de tartes sans problème, c’était donc une facilité pour moi. De même, j’ai toujours déjeuné salé, je préfère manger des œufs, du pain complet avec du filet de poulet ou du houmous plutôt qu’un bol de céréales”.

Mailys: “Le matin, j’ai plutôt le bec sucré. Le défi principal, pour moi, était de changer mes habitudes dès le réveil. Ceci dit, j’adore le fromage, sous toutes ses formes! Une véritable ‘praline’ qui compense largement la tartine au chocolat. Pour le reste, je ne suis pas difficile, je mange de tout et surtout, je ne passe plus jamais les portes d’un supermarché. Et franchement, ça aide car je ne suis pas confrontée aux vilaines tentations chimiques et sucrées qui pullulent dans les rayons”.

Des résultats rapides?

Alex: “J’ai commencé à ressentir les bienfaits dès le troisième jour. Très vite, je me suis rendu compte que j’avais plus d’énergie, je me sentais mieux mentalement, je dormais mieux… Comme je suis une sportive, le fait de manger moins de sucre me donnait aussi envie de m’entraîner davantage. Bref, tout était positif. J’ai perdu deux kilos en un mois. Quand on mange moins sucré, on mange moins en général. Consommer un aliment très sucré engendre un pic de glycémie, s’ensuit une chute de glycémie vertigineuse. Du coup, on a besoin de manger pour retrouver l’énergie, c’est un cercle vicieux”.

Mailys: “Pour ma part, je n’ai pas vu de réelle évolution quant à ma santé. Je ne me suis pas nécessairement sentie moins fatiguée, je n’ai pas non plus perdu de poids – ou alors vraiment quelques grammes – mais ce n’était pas mon but. Je voulais relever ce défi, et me sentir fière d’arriver au bout. Et pour ça, je peux l’affirmer: le pari est réussi”.

Résister à la tentation

Mailys: “Arrêter du jour au lendemain les pâtisseries et les petits craquages gourmands après le boulot n’a pas été facile. Je vois ces sucreries comme une sorte de récompense, et je profite d’une de mes sorties hebdomadaires en compagnie de mon chien pour faire un détour par la boulangerie. La première semaine sans cette récompense a donc été vraiment difficile. Mais le plus compliqué, c’est la confrontation au sucre une fois le challenge terminé. Il y a cette petite voix qui te souffle à l’oreille ‘Ça y est, tu peux craquer’. Et en même temps, tu hésites à replonger dans tes anciens travers. Une sorte d’angoisse s’installe”.

Il y a cette petite voix qui te souffle ‘Ça y est, tu peux craquer’. Et en même temps, tu hésites à replonger dans tes anciens travers…

Alex: “Les moments les plus difficiles? Lorsque mes collègues apportaient une sucrerie que j’adore au bureau. Un jour, l’une d’elles a préparé un banana bread. Ça peut sembler anecdotique, mais c’était très difficile de résister parce que c’est vraiment quelque chose que j’affectionne. Dans ce cas, il faut essayer de détourner son esprit. Faites en sorte d’oublier cette envie de sucre en changeant d’environnement: allez vous promener, appelez des amis pour organiser une activité, faites une séance de méditation et s’il est tard, brossez-vous les dents et allez dormir”. Et de préciser: “Vous pouvez aussi retourner voir vos objectifs si vous les avez notés quelque part. De mon côté, je postais chaque jour une photo ou une citation motivante sur mon compte Instagram. Du coup, beaucoup de gens me soutenaient via ce réseau et ça m’a aidée”.

Ne pas se faire de mal

Alex et Mailys conseillent aux personnes qui veulent tester un mois sans sucre de choisir une période où il n’y a pas trop de tentations. “Pendant les fêtes de Noël, c’est plus difficile parce que souvent, la famille prépare un giga dessert et cela peut paraître impoli d’en refuser une part. Si vous aimez les crêpes, n’arrêtez pas le sucre pendant la Chandeleur, si vous adorez le chocolat, ne vous lancez pas ce défi à Pâques. Le but n’est pas de se faire du mal”, explique Alex.

Mailys: “Trouvez vos propres alternatives pour ne pas vous priver totalement de petits plaisirs. Ma colocataire et moi, on aime déguster un chocolat chaud de temps en temps. Pour ce challenge sans sucre, on a opté pour du chocolat noir 98% – très pauvre en glucides – que l’on parfumait avec quelques zestes de clémentines. Belle découverte! On n’achètera plus jamais de cacao en poudre”.

Et depuis?

Alex: “Si je me lance un défi, je le fais jusqu’au bout. Non seulement, pendant un mois je n’ai pas du tout craqué, mais en plus, j’ai continué pendant quelques mois encore à ne plus manger de sucres raffinés. J’ai donc élargi la mission. Par contre, je m’autorisais un ou deux craquages par mois. Aujourd’hui, je ne suis plus vraiment dans la restriction mais j’ai fortement diminué ma consommation de sucre et je mange beaucoup moins de glaces. Ça m’attire beaucoup moins. En fait, j’ai vite réalisé que moins on mange de sucre, moins on en a envie. J’ai adoré avoir cette discipline. J’aimerais continuer à diminuer ma consommation tout en m’autorisant un ou deux plaisirs par mois, je pense que c’est la formule idéale”.

Mailys: “Les bonnes habitudes que j’ai prises lors du challenge, je compte bien les garder! Chocolat 98%, petit-déjeuner salé, le fruit qui remplace le biscuit… Exit les excès inutiles, bonjour les résolutions que l’on peut tenir sur la longueur”.

Petit-déjeuner, lunch, repas du soir: trois recettes pour une journée sans sucres ajoutés.

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