Interview: Jill Vandermeulen nous présente sa maman
Jill Vandermeulen, youtubeuse belge connue “ici et au-delà”, a accepté de nous présenter sa maman, Yvana, influenceuse elle aussi. Et de nous parler des liens précieux qu’elles partagent.
Yvana Creaco, on la connaît bien chez Femmes d’Aujourd’hui, elle a longtemps été mannequin dans nos pages mode. “J’ai fait de magnifiques voyages avec Femmes d’Aujourd’hui, se souvient-elle. En hiver, nous partions au soleil pour présenter la mode de l’été suivant.” Aujourd’hui, elle a créé son compte Instagram (Yvanac3), où elle présente sa famille, ses voyages et, surtout, ses recettes. Elle a aussi publié un livre, N’oublie pas les chaussures (édition Le Lys bleu), dans lequel elle raconte son parcours.
Le million d’abonnés
Quant à Jill, sa fille, tout le monde la connaît. Ses chaînes Youtube, Silent Jill et Jill, cartonnent, affichant plus d’un million d’abonnés confondus. Sur l’une, elle propose du contenu lié à l’inexpliqué, au paranormal, aux mystères oubliés et aux affaires terrifiantes; sur l’autre, elle évoque son quotidien de maman de 4 enfants.
Un shooting pour la Fête des Mères
À l’occasion de la Fête des Mères, nous les avions réunies en photos et en vidéo pour les interroger sur la relation qui les unit. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles étaient l’une et l’autre très à l’aise dans chaque exercice! “Nous avons une relation plutôt saine, commence Jill. Nous sommes proches, mais nous avons chacune notre vie. Maman (elle l’appelle Mamouni depuis toujours, ndlr) a su trouver sa place dans la famille sans être la maman envahissante qui a un avis sur tout.”
Mère et fille sont très régulièrement en contact. Elles s’appellent souvent et échangent des messages via le groupe WhatsApp de la famille. “Mes 3 enfants sont très soudés, raconte Yvana. Ils se soutiennent et travaillent régulièrement ensemble. C’est une très grande fierté pour moi, et une tranquillité d’esprit énorme pour plus tard.”
Jill, elle, apprécie tout particulièrement les balades partagées avec sa maman, les bons repas et les discussions profondes sur la vie: “Maman est très cultivée et a souvent des réflexions intéressantes sur la vie. C’est toujours passionnant de discuter avec elle.”
“Je me surprends à parler comme elle!”
Plutôt semblables ou opposées? Yvana reconnaît son propre perfectionnisme dans sa fille, ainsi qu’une grande force de travail, mais elle l’estime plus forte qu’elle. La question fait sourire Jill: “Avec l’âge, je me surprends de plus en plus souvent à parler comme elle. Je me revois dans ma fille aînée et je reconnais maman dans certains de mes comportements. Comme lorsque je dis à mes enfants, avec exactement la même intonation: ‘La pire chose que vous puissiez me faire, c’est me mentir!'”
Des parents mannequins
Petite, Jill se souvient qu’elle était très fière de ses parents: “Ils étaient tous les deux mannequins, toutes mes copines étaient amoureuses de mon père et tous mes copains, amoureux de ma mère. Et comme ils m’ont eue très jeunes, on les prenait souvent pour mon frère ou ma sœur”.
Jill ne s’arrête jamais
Aujourd’hui, c’est Jill qui est maman. Et Yvana porte un regard très admiratif sur le rôle qu’elle a endossé à son tour. “Je suis émerveillée par sa façon de veiller au bien de ses 4 enfants, de gérer son organisation familiale. Elle fait un métier visuel qui lui prend énormément de temps et où elle expose son quotidien. Elle ne s’arrête jamais. Moi, j’avais mon travail d’un côté, et ma famille de l’autre. J’avais du temps pour les deux. Je remarque aussi avec un certain plaisir qu’elle a gardé certaines routines ou règles que je lui ai inculquées.
Je suis émerveillée par sa façon de veiller au bien de ses enfants et de gérer son organisation familiale.
Notamment ce conseil: “Fais ce que tu as envie de faire, mais fais-le bien, de manière à être fière de toi en te regardant dans le miroir.” Jill préfère nuancer pour éviter le piège du perfectionnisme: “Je pense qu’on a aussi le droit de tomber, de faire des erreurs – c’est comme ça qu’on grandit.” Sa devise à elle? “Tant qu’on ne se fait pas du mal à soi-même, ni aux autres, c’est ok.”
Une petite fille solaire
Yvana l’avoue: elle est très fière de la carrière de sa fille. D’autant plus que c’est le métier qu’elle voulait elle-même exercer plus jeune. “Je trouve que ça lui correspond à 100%, car tous les ingrédients de son job étaient déjà présents lorsqu’elle était enfant: c’était une petite fille très solaire, qui aimait raconter des histoires devant le miroir. Avec déjà cette relation à l’étrange: dès l’âge de 5-6 ans, elle me racontait ce qu’elle ressentait. C’est pour exorciser ses angoisses qu’elle a créé à l’origine sa chaine Youtube.”
Maman sur les réseaux
De son côté, Jill a poussé sa maman à développer ses réseaux sociaux: “Je trouvais qu’il y avait une place à prendre pour quelqu’un de son âge. Ses contenus sont bienveillants et sains, elle se débrouille bien. Son ‘Coucou, c’est Mamouni’ est devenu une institution!
La leçon de son livre: rien n’est acquis, nous avons toutes bossé dur pour en arriver là.
Quant à son livre, elle l’avait au départ écrit pour nous, puis elle l’a édité. Et c’est une bonne chose: elle y raconte ses origines ouvrières et immigrées. C’est une belle façon de montrer que rien n’est acquis et que nous avons toutes bossé dur pour en arriver là.”
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