Crise de larmes, respiration coupée, perte de conscience… Le spasme du sanglot peut être assez impressionnant!
Crise de larmes, respiration coupée, perte de conscience… Le spasme du sanglot peut être assez impressionnant! © Getty Images

Spasme du sanglot: comment l’identifier et le gérer?

Votre bébé ou bambin fait des crises de pleurs impressionnantes pendant lesquelles il change de couleur de peau et arrête de respirer? Il est peut-être sujet au spasme du sanglot, une réaction du système nerveux chez les enfants de 4 mois à 6 ans.

Pendant une crise de larmes, votre petit vous a fait une grosse frayeur: il a soudain eu le souffle court, s’est arrêté de respirer, puis est devenu de plus en plus pâle ou bleu. Peut-être même s’est-il évanoui, pour reprendre ensuite sa respiration. Ce malaise a un nom: le spasme du sanglot, une situation impressionnante dont sont sujets 5% des enfants de 4 mois à 6 ans. Souvent sans danger, ces crises respiratoires sont confondues avec des crises d’épilepsie. Rassurez-vous, il n’en est rien.

Spasme du sanglot… Kesako?

Le spasme du sanglot est une grosse crise de larmes provoquée par une situation frustrante ou contrariante pour l’enfant, une douleur ou encore un sentiment de peur. En plus de crier et pleurer à pleins poumons, le bambin va bloquer sa respiration, changer de couleur de peau et pâmer, à savoir défaillir puis s’évanouir. Il existe trois types de spasme du sanglot:

  • La forme bleue: l’enfant pleure tellement qu’il perd son souffle, hurle sans qu’aucun son ne sorte. Peu à peu, il va se mettre en apnée, devenir bleu-rouge. Il peut parfois perdre connaissance quelques secondes. Ses yeux peuvent être révulsés et son corps peut trembler.
  • La forme pâle: bébé hurle, se met en crise et ouvre la bouche, mais aucun son ne sort. Très vite, il va devenir pâle, et peut-être perdre connaissance. Ses yeux peuvent être révulsés et son corps peut trembler.
  • La forme mixte: qui regroupe tous les symptômes.

Causes et conséquences

Cette crise est due à une surstimulation du système nerveux lors d’une situation faisant perdre pied à l’enfant. Ces crises, assez impressionnantes, sont parfois diagnostiquées comme étant de la spasmophilie ou les prémices de crises d’épilepsie. Mais sachez que les spasmes du sanglot n’ont aucune conséquence sur le développement de l’enfant. Par contre, il peut être utile d’en informer votre pédiatre lors de votre prochaine visite.

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Mon bébé est sujet au spasme du sanglot… Que faire?

Tout d’abord, inutile de gronder votre enfant: cette réaction n’est pas volontaire. Encore moins de le secouer, vu les conséquences désastreuses que cela peut avoir sur bébé. Voici comment réagir:

1. Aider bébé à se calmer

Bébé vit une contrariété et vous remarquez qu’il commence à pleurer de plus en plus fort? Tentez de lui changer les idées: faites parler son doudou, faites-lui un gros câlin, jouez avec lui, chantez-lui sa comptine préférée dans le but de l’aider à se calmer. Le but? Éviter qu’il ne monte dans les tours et qu’il soit surstimulé nerveusement.

2. Le mettre sur le côté

Bébé est en pleine crise? Couchez-le sur le côté afin d’éviter qu’il ne tombe, mais aussi qu’il ne s’étouffe avec sa propre salive.

3. Lui mettre un gant d’eau froide sur le front

Prenez un gant de toilette ou un tissu imbibé d’eau froide (pas glacée) et disposez-le sur le front de bébé. Une technique testée et approuvée qui a pour bienfait de raccourcir la durée de la crise.

Faut-il consulter?

Si les épisodes de spasme du sanglot sont fréquents, prolongés ou accompagnés de perte de connaissance, il est recommandé de consulter un médecin pour écarter d’autres causes médicales.

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