Avoir des enfants après un cancer du sein
J’ai un cancer du sein mais je souhaite des enfants plus tard
Il y a une légère augmentation de cancer du sein chez les jeunes femmes et ce, à l’âge auquel elles souhaitent encore des enfants. C’est donc logique que cette situation soit plus souvent évoquée dans le cabinet des oncologues. Si vous êtes dans le cas, évoquez dès que possible votre souhait de future grossesse car cela détermine les thérapies à programmer.
Vais-je me retrouver ménopausée?
Certaines chimiothérapies ou hormonothérapies provoquent une ménopause précoce. Vos menstruations s’interrompent et vous ne pouvez plus être enceinte. Heureusement, il existe des techniques vous permettant de devenir maman malgré cette situation.
Quelles sont les techniques pour devenir maman?
➜la congélation de votre tissu ovarien Au début de la maladie, du tissu ovarien (un morceau d’ovaire) est prélevé et congelé, en vue, plus tard, de le réimplanter afin de stimuler le système reproducteur. Les médecins
belges sont les premiers à expérimenter cette technique, laquelle n’est encore qu’au stade d’essai et ne garantit pas d’office une grossesse.
Pourtant, cela vaut la peine d’essayer. Un tiers de chaque ovaire est laissé intact, dans l’espoir que le corps retrouve spontanément sa fertilité. Quelques bémols: pour en bénéficier, vous ne devez pas être âgée de plus de 35 ans, être en bonne santé (mis à part le cancer) et bénéficier d’un pronostic favorable.
➜La stimulation de votre fertilité naturelle Plus vous êtes jeune, plus vos ovaires ont de fortes chances de survivre à la chimiothérapie et plus vous pourrez retrouver une fécondité normale. Pour stimuler les ovaires, le médecin peut prescrire des hormones pendant la chimiothérapie. Sachez également que les ovaires sont peu touchés par les médicaments de chimio. Si votre cycle reprend après un traitement, vous pourrez généralement être enceinte de façon naturelle. Les médecins recommandent au moins un an d’attente. Néanmoins, chaque situation est à considérer individuellement. La grande majorité des bébés nés de femmes ayant été traitées pour un ancer, est en bonne santé et ce, partout dans le monde. La grossesse ne semble pas avoir d’influence sur le risque de rechute.