Trafic du sexe
Des prostituées qui s'exhibent derrière des vitrines, quoi de plus banal dans le quartier rouge d'Amsterdam? Aussi, lorsque celles-ci se mettent à danser sur une chorégraphie préparée, les passants s'arrêtent, surpris, amusés. Les filles ont le regard dur, le corps tressautant. Certains imitent leurs mouvements, d'autres les prennent en photo, cela ne laisse personne indifférent. Lorsque le numéro s'arrête, la foule siffle et applaudit, ravie du spectacle. Soudain, une phrase sur écran géant apparaît et là, c'est un grand silence assourdissant: "Chaque année, des centaines de femmes se voient promettre une carrière de danseuse en Europe de l'Ouest. Malheureusement, elles finissent ici".
Cette sorte de happening-coup-de-poing a été orchestré par l'agence Guillaume Duval pour la campagne "Stop the Traffik". Le but? Dénoncer et vaincre la traite d'êtres humains et l'exploitation sexuelle qui en découle. Depuis 1990, le trafic d'êtres humains a triplé… Faites passer…
Et vous? Que pensez-vous de ce genre d'actions?