Messmer: “Oui, tout le monde est réceptif à l’hypnose!”
La star de l’hypnose, Messmer, nous a dévoilé quelques secrets sur sa pratique intrigante. Pour lui, une certitude: nous sous-exploitons les pouvoirs incroyables de notre subconscient… Rencontre.
De passage en Belgique pour présenter son nouveau spectacle, 13 Hz (en référence à la fréquence du cerveau lorsqu’il est dans un état second), nous avons rencontré le célèbre Québécois Messmer. L’occasion de décrypter cette étonnante discipline.
Les secrets d’hypnose de Messmer
8 questions à l’hypnotiseur le plus célèbre de la francophonie!
Certaines personnes sont-elles plus réceptives que d’autres à l’hypnose?
“Selon moi, tout le monde est réceptif à l’hypnose. La technique ou le temps nécessaire peuvent varier d’une personne à l’autre, oui, mais finalement, je réussis à emmener la personne dans la grande majorité des cas. En séance individuelle, le taux de réussite peut atteindre 90%. En spectacle, je réalise des tests de réceptivité pour sélectionner rapidement ceux qui deviendront les ‘stars’ du show.”
Les femmes sont-elles plus réceptives que les hommes?
“Non, les femmes ne sont pas plus réceptives en tant que telles. Mais elles ont souvent davantage envie de vivre l’expérience, elles sont plus curieuses. Elles ont moins d’orgueil peut-être, moins de barrières. Les hommes peuvent arriver avec des résistances (‘Je ne veux pas paraître faible’). Les adolescents aussi ont souvent envie de s’y essayer. Mais dans mes spectacles, j’ai un peu de tout, certains soirs je n’ai que des hommes sur scène, d’autres que des femmes, c’est très variable.”
Si on pouvait combiner la médecine traditionnelle avec la médecine de l’esprit, on ferait des miracles.
Quel est le pire ennemi de l’hypnose?
“L’intellect, la logique, la peur. Réfléchir trop empêche de se laisser aller. Par contre, une fois que la connexion est faite entre la personne et moi, le subconscient prend le dessus même si elle analyse encore. Elle peut penser: ‘Pourquoi je fais ça?’, mais son subconscient guide ses actions.”
Y a-t-il un moment de la journée plus favorable pour se laisser hypnotiser?
“Pas vraiment. Être proche du sommeil peut faciliter l’induction, car on est déjà près du subconscient. Mais au final, tout dépend surtout de la technique et de la rapidité d’exécution.”
Quelles sont vos techniques pour hypnotiser les gens?
“Je ne vais pas dévoiler mes techniques en détails (rires), mais il existe des personnes plus auditives, d’autres plus visuelles, etc. En spectacle, je travaille sur la lumière, la musique, ma gestuelle, ma voix. Mon objectif est de créer une bulle autour du participant, où plus rien n’existe sauf ce qu’il vit.
En thérapie individuelle, c’est parfois plus difficile car la personne peut avoir peur d’être seule. En groupe ou en spectacle, la foule rassure. La notoriété aide aussi: les gens me font confiance.”
Sommes-nous trop peu à l’écoute de notre subconscient?
“Ah oui, absolument. J’ai fait toutes ces années de scènes, d’interviews, d’expériences pour, au final, enseigner aux gens à maîtriser cette puissance. C’est d’ailleurs mon objectif pour l’année 2026: créer des séminaires sur ce sujet-là.
Ici, on sort de l’hypnose au sens strict. L’idée est d’apprendre à être conscient dans le subconscient, et à utiliser cet état comme un coffre à outils pour gérer le stress ou la douleur, améliorer la santé, se libérer de phobies, mieux récupérer… Même en travaillant, on peut entrer dans son subconscient pour récupérer de la fatigue, par exemple. On est conscient dans un état second. C’est très puissant. Si on pouvait combiner la médecine traditionnelle avec la médecine de l’esprit, on pourrait faire des miracles.”
Messmer fait une tournée en Belgique!
Il sera les 17 et 18/2 au Forum de Liège, les 19 et 20/2 au Théâtre Royal à Mons, le 21/2 au Cirque Royal de Bruxelles, le 22/2 au WEX à Marche-en-Famenne et, plus tard en juin, le 10/6 au Dôme à Charleroi.
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