Pas essentiel: Grand Corps Malade soutient la culture avec son nouveau titre

Par Soline de Groeve

Alors que le déconfinement semble lointain pour les salles de spectacle, de concert et les cinémas, Grand Corps Malade dévoile Pas essentiel. Une ode aux lieux jugés non essentiels, mais aussi à la liberté. Son dernier album est sorti il y a trois mois à peine, mais Grand Corps Malade est déjà de retour avec une nouvelle chanson: Pas essentiel. Le titre en dit long sur le texte: à coups de rimes, le slameur dénonce la fermeture des lieux de culture et de rassemblement comme les restaurants, les cinés, les théâtres, les salles de spectacle, et, en France, les librairies.

Être non essentiel

Mise en ligne le 10 décembre, la chanson se dévoile déjà dans un clip. Dans ce dernier, on découvre la ville de Paris vide de monde et ses établissements fermés, ainsi que les portraits d’une dizaine de commerçants (barman, libraire, restaurateur, cuisinier…).

Embrasser quelqu’un, pas essentiel. Ouvrir un bouquin, pas essentiel. Sourire sincère, pas essentiel. Aller aux concerts, pas essentiel. Se promener en forêt, pas essentiel. Danser en soirée, pas essentiel. Retrouver les gens, pas essentiel… 

Avec cette chanson, Grand Corps Malade dénonce l’étiquette de “non essentiel” utilisée par le gouvernement français (et reprise par les politiques belges) pour désigner notamment le monde de la culture. Le slameur souligne également l’importance de toutes sortes de gestes (écouter de la musique, voir ses proches, etc.) qui semblent anodins et qui sont pourtant vitaux à notre bien-être. Lisez aussi: Grand Corps Malade se met dans la peau d’une femme dans son duo avec Suzane

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Les oubliés du (dé)confinement

Alors qu’un second confinement est de mise dans de nombreux pays, il est de plus en plus difficile pour certains de garder la tête haute face aux restrictions sanitaires… Le monde de la restauration et celui de la culture se sentent en effet oubliés par les gouvernements et souhaitent ouvrir leurs portes au public. Grand Corps Malade n’est pas le seul artiste à pousser un cri du cœur: il y a peu, Pierre Niney interpellait Roselyne Bachelot, la ministre de la Culture française, sur l’incohérence des règles sanitaires. L’acteur pointait du doigt les magasins pouvant être bondés alors que les salles de cinéma sont toujours fermées (et là, on reste en place, on ne touche à rien): “Franchement c’est dur de se dire que tous les commerces, avions, trains et grandes surfaces de France peuvent accueillir du public… mais pas les cinémas et les théâtres qui ont fait tant d’efforts pour être des lieux irréprochables sanitairement”. La ministre l’a invité à “tenir bon”, soulignant que la pandémie était loin d’être terminée, mais sans donner de réponse concrète à cette incohérence des règles.

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