Leçon de style, le retour…

En pleine séance shopping avec ma fille, je me suis fait rembarrer gentiment sous prétexte que je n'y …
En pleine séance shopping avec ma fille, je me suis fait rembarrer gentiment sous prétexte que je n'y connaissais rien à la mode actuelle… M'enfin!

Dans un magasin de la Côte belge. Au mur, une centaine de casquettes toutes plus moch spéciales les unes que les autres. Devant, ma fille qui bave et convulse. Une crise d'épilepsie? Non, un accès soudain de "il m'en faut une!" Les goûts et les couleurs, bref…

Voici ce que cet interlude pré-ado post-Petit Poney m'a appris:

1) "Une casquette à bord plat, c'est trop stylé." D'accord, je prends note.

2) "Mais ce n'est pas la même chose qu'une casquette pour le soleil." Ah? Pourquoi? "Parce que." Bien…

3) il ne faut surtout pas, jamais, ô grand jamais, faire mine de vouloir penser peut-être envisager d'imaginer enlever l'étiquette sur la casquette. Sinon, vous allez vous faire désintégrer, atomiser, dézinguer. Car vous aurez rendu la casquette immettable.

4) "Mais t'es folle, c'est pas une étiquette! Ni un autocollant. C'est la preuve que c'est une vraie casquette! D'ailleurs, regarde, tous les autres, ils l'ont laissée aussi." C'est vrai: tous les porteurs de casquettes à bords plats trop stylées arborent le sticker-qui-n'en-est-pas-un. Ils se reconnaissent entre eux. Les parents dépassés aussi.

Je parie que ma fille s'est précipitée sur son blog pour titrer "Le jour où ma ringarde de mère a failli m'enlever mon… ma… enfin le truc qui brille de ma casquette."

Vaut mieux en rire…

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