© Jérôme Prébois – ADCB Films

Pourquoi vous devez voir Adieu les cons, le dernier film de Dupontel

Par Soline de Groeve

Adieu les cons, le septième long-métrage d’Albert Dupontel en tant que réalisateur, vient de sortir dans les salles obscures. Une comédie noire, mais surtout très émouvante, à découvrir au plus vite. Alors que les cinémas bruxellois ont fermé leurs portes, en Wallonie, ce n’est pas (encore) le cas… On profite donc des derniers jours avant un possible reconfinement pour se faire une toile. Le film à ne pas manquer? Adieu les cons, sans aucun doute!

Dupontel est de retour

Deux ans après avoir reçu le César du Meilleur réalisateur pour Au Revoir Là-haut, Albert Dupontel est de retour derrière la caméra. Adieu les cons raconte l’histoire de Suze Trappet (Virginie Efira), une coiffeuse gravement malade à cause des sprays et laques utilisés dans son salon. Elle décide de consacrer ses derniers instants à la recherche de son fils, mis au monde sous X lorsqu’elle avait 15 ans. Alors que sa recherche administrative fait du surplace, elle rencontre Jean-Baptiste Cuchas (Albert Dupontel), un informaticien qui vient de rater son suicide et qui est recherché par la police, ainsi que Mr Blin (Nicolas Marié), un archiviste aveugle. À trois, ils vont tenter de retrouver son enfant.

Un beau casting

Une fois encore, le réalisateur met en scène des personnages à contre-courant de la société, dont les liens se tissent au fil de rebondissements invraisemblables. Ce trio improbable est porté par Virginie Efira, aussi émouvante que juste dans la peau de cette mère condamnée. Sa complicité avec Albert Dupontel crève l’écran, tandis que Nicolas Marié apporte la touche d’humour qui manquait au duo. Côté seconds rôles, on retiendra Bouli Lanners en médecin maladroit ne sachant comment annoncer à sa patiente qu’elle est condamnée, et Michel Vuillermoz en psychologue de la criminelle, porteur d’une analyse hilarante du suicide raté de Cuchas.

Du rire mais surtout de l’émotion

Si l’humour noir indissociable de l’acteur et réalisateur est au rendez-vous, c’est surtout une histoire fleur bleue et touchante qu’Albert Dupontel nous conte ici. Le créateur de Bernie s’assagirait-il avec l’âge? Bien plus sentimental que ses autres films, Adieu les cons dresse toutefois un déroutant portrait de notre monde désabusé, dans lequel les open spaces sont invivables, les armes en vente sur Internet, le travail cause de maladie mortelle et de burn-out, et les policiers particulièrement idiots. Une critique sociale acerbe de notre époque (voir l’émouvante scène de la description d’un quartier parisien par l’aveugle, tel qu’il l’a connu avant sa cécité, confrontée à la réalité, tout en tours de béton), que nos trois pieds nickelés s’efforcent de combattre en permettant à une histoire d’amour de naître. Préparez vos mouchoirs pour des larmes finales de bonheur.

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Le cinéma vous intéresse? Suivez notre programme!

Vous ne voulez rien louper de nos news mode, beauté, déco, voyages? Vous cherchez des conseils psycho, sexo, santé pour être au top en tant que femme et/ou que maman? Suivez-nous sur Facebook et Instagram et inscrivez-vous à notre newsletter

Contenu des partenaires

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.