Dans les rôles principaux de "Dune 2": Timothée Chalamet et Zendaya. © Warner Bros. Entertainment

Pourquoi vous allez adorer Dune 2, même si vous n’aimez pas la science-fiction

Par Soline de Groeve

Discours politique, images sublimes, B.O. épique, casting incroyable… Le film de Denis Villeneuve ne peut que séduire!

C’est l’événement de ce début 2024: la deuxième partie de Dune est enfin dans les salles obscures! Repoussé à cause de la grève des scénaristes de Hollywood, le film de Denis Villeneuve cartonne au box-office. C’est qu’il a tout pour plaire, même auprès de celles et ceux qui ne seraient pas d’emblée attiré(e)s par la science-fiction.

Une adaptation ambitieuse

C’est en 2021, alors reporté plusieurs fois à cause du Covid, que le premier volet de Dune est dévoilé. Il pose les bases pour que l’on puisse saisir toutes les nuances de l’œuvre de Frank Herbert, jugée “inadaptable”. L’histoire se déroule en l’an 10191. La galaxie est dirigée par l’Empereur Shaddam IV et gouvernée par de puissantes maisons, dont la famille Atréides. Celle-ci est envoyée sur la planète d’Arrakis pour récolter l’Épice, la substance la plus importante de l’univers, production jusqu’ici gérée par les Harkonnen (une autre maison, rivale). Mais cette opportunité est en réalité un plan destiné à faire tomber les Atréides, devenus trop puissants. Paul (Timothée Chalamet) et sa mère Jessica (Rebecca Ferguson) réussissent à échapper à la mutinerie et s’aventurent dans le désert pour trouver refuge auprès des Fremens, le peuple autochtone…

Une suite grandiose

La deuxième partie débute exactement là où le premier film s’est terminé: Paul et Jessica sont auprès des Fremens, mais pas encore acceptés par l’entièreté de la communauté: certains d’entre eux voient en Paul le Messie annoncé par depuis des siècles, qui viendrait les libérer des Harkonnen, tandis que d’autres, dont Chani (Zendaya), se méfient de cette prophétie. Sans spoiler, l’intrigue prend ici de la profondeur pour devenir plus politique encore, notamment sur la guerre, l’écologie, le désir de pouvoir ou encore la religion. Car c’est là l’une des forces de Dune: construit en 1965, l’univers Frank Herbert a toujours une résonance avec les conflits d’aujourd’hui.

Un chef-d’œuvre visuel

Le récit est donc bien plus intéressant que ce qu’il peut en avoir l’air et est, en plus, magnifiquement mis en scène. Effets spéciaux et décors naturels s’associent pour émerveiller les spectateurs, tandis que les scènes de combats offrent des moments spectaculaires. Le tout est sublimé par une mystique bande originale de Hans Zimmer et porté par un casting impeccable, à commencer par Timothée Chalamet, Zendaya et Rebecca Ferguson (on ne peut qu’apprécier la place octroyée aux personnages féminins, très significative dans ce second volet). Mais aussi Austin Butler (qu’on aurait aimé voir plus encore), Florence Pugh et Javier Bardem dans les rôles secondaires.

Parfait mélange entre action, contemplation et réflexion, les 2h50 de Dune: deuxième partie sont un grand moment de cinéma pour tous.

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