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La Bonne épouse, la comédie à voir en ce début d’été

Par Soline de Groeve

Le 1er juillet, les salles de cinéma ont rouvert leurs portes pour notre plus grand plaisir. Mais avec toutes les sorties de films retardées, qu’est-ce qu’on peut bien aller voir? Si vous souhaitez vous faire une toile, portez votre choix sur La Bonne épouse, la comédie de Martin Provost. Sorti fin mars, La Bonne épouse avait connu un excellent démarrage juste avant le confinement. De nouveau à l’affiche en ce début d’été, il séduit une seconde fois le public et se hisse à la tête du box-office français avec près de 126.700 entrées en une semaine (chiffres publiés par CBO Box Office le 8 juillet). C’est que la comédie traite de sujets on ne peut plus intéressants: les écoles ménagères et l’émancipation des femmes.

Les écoles ménagères

1968. La Bonne épouse nous ouvre les portes de l’un des établissements destinés à former les jeunes femmes en parfaites ménagères. En Alsace, Paulette Van Der Beck (Juliette Binoche) accueille à chaque rentrée scolaire une vingtaine de filles, bien que leur nombre diminue d’année en année… Aidée par sa belle-sœur Gilberte (Yolande Moreau) et la Sœur Marie-Thérèse (Noémie Lvovsky), elle leur inculque les sept piliers de l’épouse modèle: l’oubli de soi, l’hygiène corporelle, les tâches quotidiennes, le devoir conjugal, etc. Des valeurs dans lesquelles elle croit fermement, mais qui se retrouvent chamboulées lorsque son époux Robert (François Berléand) décède et la laisse sans un sou. Parallèlement, un vent de liberté souffle sur Paris…

L’émancipation féminine

À travers ce thème, Martin Provost aborde sans détour la condition féminine et la libération des femmes à l’aube des années 70. Le film nous rappelle que l’époque où les femmes n’étaient que des domestiques au service des hommes n’est pas si lointaine (les écoles ménagères ont officiellement fermé leurs portes vers 1984, il y a 36 ans à peine!). Et que le chemin vers la totale émancipation féminine n’est pas encore terminé…

Un film feel good

Bien que des thèmes importants soient abordés, le réalisateur a choisi d’en faire une comédie. Il faut dire que le décalage entre cette époque et la nôtre donne lieu à de nombreuses situations plus que cocasses, dont il vaut mieux rire (et ça marche!). Le film est porté par un trio féminin impeccable: Juliette Binoche, séduisante et impressionnante en directrice. Yolande Moreau, drôle et attachante dans le rôle de vieille fille. Tandis que Noémie Lvovsky se révèle excellente en nonne au caractère bien trempé. Malgré une fin quelque peu grotesque (“too much”, dirons-nous), La Bonne épouse s’inscrit dans la lignée des films feel good, dont on ressort le cœur léger après avoir passé un bon moment, mais également inspirée par cette lutte féminine qui ne fait que commencer. La Bonne épouse, actuellement au cinéma.

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