
5 thrillers à dévorer sur les plages
Pandemia, la fatale attraction de l'été ou Vernon Subutex 2, le dernier Virgine Despentes? On les prend tous, pour ne pas devoir choisir…
Pandemia
C’est la fatale attraction du moment, tout le monde y succombe, laissez-vous contaminer! 650 pages de frissons au cœur de l’été. Une équipe de scientifiques de l’Institut Pasteur de Lille se voit contrainte de collaborer avec les flics pour sauver l’humanité menacée par une terrifiante épidémie de grippe mortelle. Pour les adeptes des grosses frayeurs.
Pandemia, Franck Thilliez, éd. Fleuve Noir, 22 €.
La fille du train
Depuis que son mari l’a quittée, Rachel vit un bonheur conjugal par procuration, dans le train de banlieue qui roule au pas jusqu’à Londres. Chaque jour, elle fantasme sur un couple aperçu par la fenêtre, l’incarnation de cette réussite qui lui a échappé. Jusqu’au jour où la disparition mystérieuse de la jeune femme fait la une des journaux. Un piège infernal se referme alors sur Rachel. Pour les nostalgiques de Ruth Rendell.
Paula Hawkins, éd. Sonatine, 21 €.
Code 93
La révélation du polar français. Olivier Norek a été flic durant 15 ans dans le sulfureux département 93, autant dire qu’il sait de quoi il parle. Et il en parle bien. Code 93, son premier roman, nous plonge jusqu’aux yeux (ébahis) dans les magouilles politiques et financières, au nom desquelles sont commis des crimes particulièrement atroces. Pour celles qui ne craignent pas de se confronter à notre univers impitoyable.
Olivier Norek, éd. Pocket, 7,30 €.
Vernon Subutex 2
La déchéance de Vernon Subutex, un disquaire jeté à la rue par la crise, a enflammé la critique cet hiver. Légataire d’une rock star disparue, Vernon est en possession d’enregistrements convoités par une kyrielle d’individus tous plus louches. Il faudra attendre encore le tome suivant pour connaître le pourquoi du comment de cette comédie aussi inhumaine que grandiose. Pour les férues de belles plumes contemporaines.
Virginie Despentes, éd. Grasset, 19,90 €.
L’homme qui a vu l’homme
Inspiré de la tragique disparition de l’indépendantiste Jon Anza, ce polar magistral dénonce les sinistres exactions des barbouzes de l’antiterrorisme basque. Personnages ambivalents, idéologies perverties, pasionarias aux nerfs d’acier, il n’y a rien de tiède dans les romans explosifs de Marin Ledun, et surtout pas le climat fiévreux de la côte landaise. La suite, Au fer rouge, parue cet hiver chez Ombres Noires, est de la même trempe. Pour les assoiffées de justice.
Marin Ledun, éd. J’ai Lu, 8 €.