Stop au blues de l’hiver

Le ciel est gris, il fait froid, janvier est trop long, les fêtes sont passées et vous broyez …
Le ciel est gris, il fait froid, janvier est trop long, les fêtes sont passées et vous broyez du noir? Cessez de ruminer (conseil n°1!)! Voici 12 stratégies anti-blues vraiment efficaces à mettre en place dès maintenant.

Agissez

Saviez-vous que le risque de déprime est deux fois plus important chez les femmes que chez les hommes? Parce que, suivant en cela les principes de Freud, elles pensent qu'il vaut mieux analyser un problème dans tous les sens, le ruminer, voire le "co-ruminer" avec une amie… "Trop d'analyse paralyse, dit au contraire Jacques Van Rillaer, psychologue comportementaliste et auteur de La nouvelle gestion de soi. On en ressort encore plus déstabilisé. Les hommes, de leur côté, réfléchissent moins, ils agissent, vont jouer au foot ou boire un verre (même si ce n'est pas toujours la meilleure solution pour le corps!)." Depuis les études des années 70, on sait qu'il n'y a pas de traitement efficace de la déprime sans un engagement quotidien dans des activités agréables et restauratrices de l'estime de soi. "Oui, mais je me sens mal, je n'ai envie de rien faire, je préfère attendre d'aller mieux", vous dites-vous sans doute? "Vous risquez d'attendre longtemps!, enchaîne Jacques Van Rillaer. S'en sortir suppose des actions. Lancez-vous, même par (très) petites étapes, et même si vous agissez comme une automate. L'appétit vient en mangeant." Le plaisir et l'estime de soi reviendront alors petit à petit. Reste à trouver l'activité idéale: se promener, aller visiter une expo avec des amis, s'inscrire dans une chorale… Ça ne vous parle pas? Ilona Boniwell, auteur de Introduction à la psychologie positive conseille, pour trouverla bonne activité, de se poser les trois questions suivantes: qu'est-ce qui a du sens pour moi? Qu'est-ce qui me procure du plaisir? Quels sont mes talents? Votre activité de prédilection découlera automatiquement de vos réponses.

Acceptez

La vie intérieure est faite de hauts et de bas: c'est une illusion de croire qu'on peut être bien tout le temps. Les émotions sont inscrites dans nos gènes et ont, à la base, une fonction de survie: impossible de les éviter! Christophe André, grand prêtre de la psychologie positive, a d'ailleurs l'habitude de dire à ses patients en consultation: "J'ai une bonne nouvelle: le monde sans souci dont vous rêvez existe. Et une mauvaise: ça s'appelle le Paradis et ce n'est pas pour tout de suite. En attendant, on va essayer de s'arranger avec ce monde-ci, gui s'appelle la Vie." Pour lui,un bon équilibre émotionnel se situe à environ 2/3 d'états d'âme positifs pour 1/3 de négatifs. Si vous entrez dans ces proportions, ne vous inquiétez donc pas outre-mesure. Et au lieu de nier vos moments de blues, ou de les ruminer pendant des heures, acceptez-les, comme le conseille Christophe André dans son dernier livre Sérénité. "Si nous les acceptons, dit-il, nos états d'âme négatifs, 1) deviennent paradoxalement moins douloureux, 2) nous informent sur les situations et nos réactions, 3) peuvent enrichir notre expérience, car ils correspondent à la vraie vie, et non à la vie rêvée, et 4) nous montrent que l'on peut survivre aux problèmes."Donc, acceptez ce qui est là, au fond de vous, car, comme le dit Jacques Van Rillaer, "les personnes qui développent une véritable attitude d'acceptation de leur situation finissent par avoir une meilleure qualité de vie que celles qui se révoltent."

Retrouvez la suite de cet article dans votre Femmes d'Aujourd'hui du 3 janvier 2013.

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