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Diabète gestationnel: sentiment de culpabilité et vigilance permanente

Emma a appris qu’elle avait développé un diabète gestationnel (également appelé “diabète de grossesse”) à la moitié de sa grossesse. Sa consommation de sucre est soudainement devenue très impactante. Elle nous raconte son parcours.

“À 24 semaines de grossesse, je me suis rendue chez le gynécologue pour un contrôle de routine. À ce moment de la grossesse, on vérifie toujours vos niveaux de sucre parce que le diabète gestationnel peut survenir. C’était un simple contrôle de routine, je n’étais donc pas spécialement stressée. Pourtant, c’est à ce moment-là que mon médecin m’a annoncé que j’étais atteinte de diabète gestationnel. L’annonce a été un choc… accompagné d’un immense sentiment de culpabilité.

De mauvaises habitudes alimentaires

Dans ma famille, personne n’a de diabète de type 2 ou de diabète lié à l’âge. Je ne pouvais donc pas mettre mon diabète de grossesse sur le dos d’un risque héréditaire. Je savais que ce diagnostic était entièrement lié à mes mauvaises habitudes alimentaires. Depuis que j’étais enceinte, j’avais souvent faim d’aliments sucrés et je ne parvenais pas à contenir cette envie. ‘Qu’ai-je fait à notre petit garçon?’, ai-je désespérément demandé à mon chéri.

Le diabète est une maladie qui demande une vigilance permanente. Je devais mesurer mon taux de glycémie sept fois par jour. Juste avant chaque repas et une heure après et avant d’aller dormir. Il fallait aussi prendre note des résultats et les faire vérifier tous les quinze jours à la clinique du diabète. De cette façon, ils pouvaient vérifier si je parvenais à contrôler le diabète sans injection d’insuline. Je voulais vraiment éviter cela. Pour la suite de ma grossesse (jusqu’à l’accouchement), j’ai tout fait pour éviter ces injections.

Pas de piqûre d’insuline

Depuis le diagnostic, j’ai totalement changé mes habitudes alimentaires et je suis soulagée de voir que tout est désormais sous contrôle. Les injections d’insuline n’ont pas été nécessaires et notre fils a un poids légèrement plus élevé que la normale, mais rien d’inquiétant selon le gynécologue. Les futures mamans qui ne souffrent pas de diabète peuvent aussi avoir un bébé un peu plus lourd.

J’essaie de ne pas trop me blâmer et de me concentrer sur le fait de pouvoir continuer sans piqûre d’insuline, mais je conseille toutefois à toutes les femmes enceintes d’être prudentes. La grossesse est déjà en elle-même une montagne russe émotionnelle durant laquelle vous vous poserez d’innombrables questions pratiques. Le diabète gestationnel, qui nécessite de faire attention à votre alimentation 24h/24, est donc une chose qu’il faut éviter à tout prix.”

Texte: Marieke Vereecken.

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