
Êtes-vous une drama queen?
Avec vous, un mot ambigu, un message sans émoji, un regard de travers… et c’est le drame, avec son cortège de larmes, de grands gestes et de portes qui claquent. Et si vous étiez une drama queen sans le savoir?
“Oh my god!” Cette expression vous est familière? Il se pourrait alors que vous fassiez partie des drama queens, ces hommes et ces femmes hauts en couleur qui font tout un drame de ce que les autres personnes considèrent comme bénin ou banal.
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3 caractéristiques des drama queens
Les drama queens ne se contentent pas de faire leur cinéma à la moindre occasion. Elles n’ont par ailleurs pas peur d’aller au conflit, mènent leur vie à 1000 à l’heure et n’ont pas leur langue dans leur poche. Selon l’Échelle de besoin de drame, un test développé par le psychologue américain Scott Frankowski et ses collègues, on reconnaît les drama queens à ces 3 caractéristiques:
- leur franc-parler impulsif
- la manipulation interpersonnelle dont elles font preuve
- leur façon de se victimiser constamment
Une façon d’exister au monde?
Leur objectif? Attirer l’attention. Mais pas seulement, comme l’explique Scott Lyons, drama queen lui aussi et auteur d’un des rares livres sur le sujet. “La dépendance au drame, écrit-il, ne saurait être définie comme un moyen extravagant de chercher à attirer l’attention des autres. C’est un problème beaucoup plus complexe, profond et envahissant. En fait, on pourrait dire qu’il s’agit d’une façon d’exister dans un monde avec lequel nous nous sentons constamment en décalage… Ce qui nous pousse à courir après des sensations pour nous sentir vivants, ou à chercher les crises pour valider le sentiment d’inconfort insatiable et indéfinissable qui nous prend aux tripes.”
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Peur du vide
En réalité, ce besoin de chaos chez les drama queens cache une peur du vide, un désir de se sentir vivantes et une stratégie de survie, sans doute apprise dans une enfance où il leur a fallu augmenter le volume pour être sûres d’être vues et entendues. Comme l’indique le titre du livre de Scott Lyons, Accro au drame, ce comportement s’apparente même à une forme de dépendance: plus elles recherchent des sensations fortes à travers les conflits ou les drames, plus elles ont besoin d’une plus grande dose d’adrénaline pour retrouver la même excitation.
Testez-vous!
Cette description vous parle? Un peu, beaucoup, passionnément? Faites notre test “Êtes-vous une drama queen?” et découvrez si vous êtes plutôt accro au drame, à l’anxiété ou au self-control!
À lire
Accro au drame, Scott Lyons, Les Éditions de l’Homme
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