Ma vie en mieux: Petits exercices concrets pour tous les jours

Changer en un coup de baguette magique, on en rêve toutes! Mais ce n'est pas en quittant son …
Changer en un coup de baguette magique, on en rêve toutes! Mais ce n'est pas en quittant son job ou en révolutionnant son couple que l'on trouvera le bonheur. «Ce n'est pas parce que je réussis que je suis content, mais parce que je suis content que je réussis» disait le philosophe Alain.

Oui, on peut changer sa vie en lisant 4 pages de Femmes d'Aujourd'hui! C'est le pari que nous vous lançons, parce qu'il tient en peu – et en même temps tant – de choses. Se connaître. S'aimer pour ce qu'on est. Vivre en phase avec ce que l'on est. Traquer et refuser ce qui nous tire vers le bas.


Reformatez-vous!

Imaginez votre esprit comme un ordinateur. Est-ce qu'il fonctionne bien… ou n'est-il pas pollué par quelques virus? Le pire de tous, celui qui peut le mettre à l'arrêt et bousiller toutes ses applications c'est… le cercle vicieux de l'échec. Vivre mieux sa vie ne veut certainement pas dire (hélas), tout réussir les doigts dans le nez. Par contre, pour continuer avec les ordinateurs, ça veut dire «redémarrer» après un «plantage».

Voici l'attitude virus qui nous conduit au pire

  • J'ai échoué (à perdre 2 kilos cette semaine, par exemple).
  • Donc, je suis nulle (et je n'ai aucune volonté).
  • Donc, je vais échouer tout ce que j'entreprends (je vais foirer tous mes régimes, car je n'ai aucune volonté, car j'ai échoué cette semaine).
  • Donc lorsque je réessaie… j'échoue (donc je suis super nulle, etc.).

Observez-vous! Combien de fois par semaine (par heure, par minute), partez-vous dans cette vrille infernale? Notez-les et, chaque fois, implantez un nouveau programme, jusqu'à ce que ça devienne une habitude. C'est le cercle vertueux de l'apprentissage .

  • J'ai échoué (à perdre 2 kilos cette semaine).
  • Qu'est-ce que je peux apprendre de cet échec? (Que j'ai échoué parce que j'ai mangé un chocolat à 4 h, deux jours de suite, et qu'après j'ai considéré que c'était foutu).
  • Quelle leçon puis-je en tirer? (Que j'ai faim à 4 h, donc que je dois emporter une petite collation saine avec moi, que j'ai capitulé au premier obstacle mais aussi qu'il faut que je m'octroie un petit plaisir, en fin de semaine, en récompense, donc que je vais acheter des mignonnettes de Côte d'Or).
  • Donc je passe à la pratique (zou, j'ai pris ma collation! Tiens, j'ai eu moins faim!).
  • Donc je m'améliore (j'ai perdu l'envie de sucre au bout de trois jours… je ne suis plus tentée, ou en tout cas moins frustrée! Je me sens mieux et plus motivée).
  • Zut, j'ai craqué… Mais ce n'est pas grave. Que puis-je apprendre de cet échec? Etc. Etc.

Pourquoi ne pas copier les adeptes de Weight Watchers et tenir un carnet, notant les leçons tirées, les réussites, les moments de faiblesse… Vous pourrez, ainsi, encore mieux décoder vos comportements et surtout… faire, aussi, l'inventaire de vos réussites! C'est là que vous découvrirez, avec étonnement sans doute, qu'elles sont plus nombreuses que vos «plantages».

Thierry Delperdange, coach, le rappelle très souvent: «Il faut trois bonnes nouvelles, trois impressions positives ou trois réussites, pour contrebalancer l'impact d'un échec ou d'une information anxiogène. Ce qui nous marque, ce qu'on retient spontanément, c'est ce qui n'a pas fonctionné. C'est un vrai effort que de noter le positif. Mais c'est un effort qui vaut la peine, car il permet de changer, en mieux, l'image que l'on a de soi et de nous entrainer dans une spirale positive!»

Retrouvez la suite de cet article dans votre Femmes d'Aujourd'hui du 11 octobre 2012.

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