Communiquer sereinement avec ses enfants: 4 trucs infaillibles

Adaptez votre communication à l’âge de votre enfant

Oublions la vieille croyance qui dit qu’un enfant est un petit adulte. On sait aujourd’hui que c’est faux, et que, selon l’âge de l’enfant, son cerveau est capable d’intégrer certaines choses, et donc pas d’autres, selon sa maturité neurologique. Lorsque vous communiquez avec votre enfant, n’oubliez pas de vous assurer que votre demande est compréhensible pour lui, et qu’elle ne sort pas de ses compétences neurologiques ou émotionnelles.

Établissez une connexion

Imaginez: vous êtes dans la cuisine, en train d’éplucher vos légumes, pendant que votre fils est occupé à faire ses devoirs, à jouer ou à regarder la télévision. Vous lui demandez alors de mettre la table. Pensez-vous qu’il captera le message correctement? Il y a de grandes chances que non, à votre plus grand désespoir. Afin de vous assurez que le message passe correctement, il est important d’établir une connexion avec l’enfant. Voici quelques clés pour réussir à établir cette connexion positive avec vos enfants:

• Établissement physique et visuel: grâce à un petit regard et un geste, comme une main sur l’épaule par exemple. Cela implique que vous vous déplaciez, si votre enfant n’est pas dans la même pièce que vous.

• Assurez-vous que votre enfant ait bien compris votre requête: pour ce faire, posez une question et attendez la réponse ( par ex: “William, veux-tu bien mettre la table s’il te plait?”, “Oui maman”), ou attendez un stimulus visuel afin de vous assurer la bonne compréhension. Cela vous permettra de ne pas vous énerver inutilement.

Utilisez la bonne intonation de voix

Lorsque l’on communique, que ce soit avec des enfants ou avec des adultes, il est important de soigner son intonation. Un ton trop sec peut paraître agressant, ou, à l’inverse, un ton trop doux peut perturber la bonne compréhension du message. Par exemple, un parent qui crie trop facilement n’est que rarement pris au sérieux par ses enfants. Utilisez donc une intonation de voix en rapport avec la communication. Et, surtout, laissez tomber les intonations menaçantes et les cris, qui ne mènent jamais à une communication constructive.

Soyez clair

L’une des clés d’une communication positive est la clarté du message. Assurez-vous donc que les mots employés et les tournures de phrases utilisées correspondent à ce que vous attendez. Par exemple, si, pour inviter la famille à venir manger, vous dites: “Vous venez manger?”, le risque d’entendre un “après” ou un “non pas maintenant” est grand, surtout avec des enfants taquins. Utilisez plutôt un: “Les enfants, on passe à table”. La tournure plus claire ne laisse alors aucun doute à l’action à entreprendre, ce qui évitera nombre de quiproquos et de disputes.

Ayez une communication positive

Les enfants, comme les adultes, sont particulièrement sensibles aux stimuli positifs. Et la communication parents-enfants ne fait pas exception. Par exemple: vous êtes en train d’aider votre fille à faire ses devoirs. Elle a six exercices à faire, et répond mal à deux d’entre eux. Si vous lui dites: “C’est n’importe quoi ces réponses. Regarde un peu les erreurs que tu viens de faire!”, il y a fort à parier que votre fille se braque et perde confiance en elle.

Or, si vous l’interpellez en disant: “Très bien pour ces exercices, tu as bien répondu. Par contre, regarde un peu ceux-ci, il y a des erreurs à corriger”. Cette phrase, beaucoup plus bienveillante que la première, permet deux choses: sécuriser l’enfant sur ses compétences, vu qu’elle a bien répondu à plusieurs exercices, mais aussi l’inviter à réfléchir aux erreurs commises et lui donc offrir la possibilité de se corriger et d’apprendre.

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