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Cette blogueuse se confie sur ses fausses couches à répétition

Alors que les femmes ont tendance à se taire lorsqu'elles subissent une fausse couche, cette blogueuse à décidé d'en parler pour libérer la voix des femmes.

Flore est une jeune femme de 30 ans. Entrepreneuse, blogueuse et heureuse maman de trois enfants, dont un qui pointera le bout de son nez dans quelques mois, elle partage sur les réseaux sociaux sa vie de famille, ses projets et son quotidien de maman, du moins en partie, avec des photos à l’univers poétique et lissé, presque trop parfait pour être vrai.

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Mais si la jeune femme semble nager en plein bonheur, son quotidien a longtemps été teinté de tristesse, suite à des fausses couches à répétition. Entre son premier et son deuxième enfant, elle a en effet perdu 3 bébés à moins de dix semaines de grossesse. Récemment, elle s’est livrée à cœur ouvert au micro du magazine web AuFéminin. Un témoignage poignant et plein d’espoir à la fois.

Une blogueuse témoigne sur ses fausses couches à répétition

“Faire une fausse couche, ça fait mal dans notre corps, dans notre tête, notre cœur, notre couple… c’est une projection qui s’arrête du jour au lendemain.” Mais par-delà la souffrance, Flore parle de la solitude intense que s’infligent la plupart des femmes victimes de fausses couches. Elle explique très justement: “Quand on vit des fausses couches, que ce soit une ou plusieurs, c’est quelque chose que l’on vit assez silencieusement, assez personnellement et un peu toute seule.”

Après avoir eu son deuxième enfant, la jeune maman a décidé de briser le silence et d’en parler sur son blog, via un article intitulé “mes fausses couches silencieuses” pour se livrer, mais aussi pour offrir aux femmes ayant vécu cette souffrance d’en parler librement, loin des jugements, des tabous et des phrases qui font mal.

Cela fait 18 mois que j’ai écrit cet article, et pas une semaine ne se passe sans que je reçoive des témoignages de femmes qui m’expliquent leur parcours, et la solitude dans laquelle elles sont plongées. Donc il y a un vrai travail à faire sur le fait de libérer la parole sur les fausses couches, que ce n’est pas une honte.” Un récit fort et plein de pudeur à la fois, à découvrir dans cette vidéo.

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