Unis par les liens du logement

Un frigo, une salle de bains, une vieille ferme, un terrain: certains les partagent pour être mieux logés. …
Un frigo, une salle de bains, une vieille ferme, un terrain: certains les partagent pour être mieux logés. Ni kots ni communautés hippies, leurs habitats réinventent la vie en commun.

Qui sont les 300 000 Belges qui vivent en colocation?

Des étudiants et jeunes démarrant dans la vie, mais aussi, de plus en plus, des gens comme vous et moi, avec des rentrées "standard", des enfants, des responsabilités. En cause: les séparations, la précarité du travail et des loyers qui dévorent le budget des célibataires. Surtout à Bruxelles, où le prix du logement a doublé en 10 ans. (Sous-)louer un appartement ou une maison à plusieurs, c'est parfois l'unique moyen d'avoir de l'espace et du confort. Si le moteur est financier, ce n'est pas le seul. Vivre avec d'autres n'est pas simple, mais présente des avantages pratiques et psychologiques. Trois quarts des Belges ayant expérimenté la coloc' affirment que c'est une bonne expérience.

Achète nid collectif

Pas étonnant, dès lors, que certains fassent le choix de se regrouper pour créer leur nid à plusieurs, sur un terrain à construire ou dans un bâtiment à rénover. Passé le "partageons tout" de la génération 60, le boum à l'aube des années 2000, c'est l'achat collectif en mode "chacun chez soi, des espaces pour tous". "On parle d'habitat partagé, collectif ou groupé. 300 projets menés à bien sont recensés en Wallonie et à Bruxelles", explique Laurent Vanderbeck, de l'asbl Habitat et Participation, qui offre des conseils gratuits en la matière. Cela reste une alternative, marginale. Pas une simple copropriété, mais un lieu qu'on imagine et gère ensemble.

"Il faut le sentir en soi"

Est-ce que le cohabitat convient à tout le monde? Loué ou acheté, il a les mêmes exigences: être souple, respecter les règles, le savoir-vivre, l'intimité de chacun. Nul besoin d'être tous pareils, mais un bon feeling est l'élément que tous les cohabitants relèvent. "Il faut le sentir en soi, dit Laurent Vanderbeck. Et être résistant. construire un habitat groupé prend du temps." Un groupe n'est pas l'autre. "Le degré de collectivisme, comme on l'appelle, se choisit. Les participants ne s'impliquent pas tous de la même façon au même moment." La preuve en quelques rencontres…

Retrouvez la suite de cet article dans votre Femmes d'Aujourd'hui du 10 octobre 2013.

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