Romans, bandes dessinées: 9 nouveautés à lire au coin du feu

Après Tant que le café est encore chaud et Le Café du temps retrouvé, l’auteur japonais a dévoilé son troisième roman, Le Café où vivent les souvenirs. Au nord du Japon, le café Donna Donna permet de voyager dans le temps. Parmi les clients: une orpheline, un homme qui vient de perdre sa sœur ou encore un célibataire qui regrette des occasions manquées. Tous vont retrouver un être cher, tout en acceptant qu’ils ne puissent pas changer le passé… Un roman poétique et émouvant, qui permet de s’évader le temps de quelques pages tout en rappelant l’importance d’aller de l’avant.

Éliette, 73 ans, réalise qu’elle n’a jamais vraiment vécu. Elle tombe alors sur une annonce de séances de karaoké thérapie. Là, elle va faire la rencontre d’Élisa, Vincent, Pierre et leur coach Valérie-Anne. Un groupe que tout sépare, pourtant rassemblé grâce au pouvoir de la musique. Une histoire feel good et addictive, construite avec brio tel un morceau de musique (et parsemée de références musicales intergénérationnelles).

La Fille de l’ogre raconte le destin de Flor de Oro, la fille de Rafael Trujillo, petit militaire devenu par la suite dictateur de la République Dominicaine (de 1930 à 1961). Un portrait romancé et bien documenté d’une femme qui a essayé toute sa vie de trouver l’amour et de se détacher de l’emprise de son père.

Suite d’Une soupe à la grenade, Eau de rose et soda bread raconte la vie de trois sœurs qui ont fui l’Iran pour s’installer dans un village en Irlande, où elles ouvrent un restaurant, le Babylon Café. Une histoire pleine d’émotions, consacrée autant à l’amour qu’à la condition des femmes, la religion et la liberté.

Cette bande dessinée se déroule à la Nouvelle-Orléans, en 1917. Santa Maria Del Sol, 17 ans, fréquente une maison close de Storyville, le quartier rouge. Elle s’y imagine un quotidien sensuel, jusqu’au jour où elle doit y travailler… Elle décide alors d’y faire changer les choses. Une histoire sur le plaisir féminin qui mêle humour et audace: on ne peut que valider!

1970. Joan a 6 ans lorsque sa mère se tue avec une bombe artisanale qu’elle fabriquait. Depuis, elle s’appelle Amelia et elle vit avec sa grand-mère. Un jour, elle emménage dans un hôtel au pied d’un volcan, entouré d’une nature luxuriante… Joyce Maynard met à l’honneur les bonheurs et beautés simples du monde, avec une écriture concise mais poétique. Un livre plein d’espoir qui fait définitivement du bien.

Hélène, Fred et leurs enfants Jeanne et Alexandre, une famille de riches et privilégiés, s’installent sur une île déserte pour échapper à l’Apocalypse. Lorsque celle-ci survient, ils sont désormais réellement seuls… Que se passe-t-il alors? L’écrivain belge offre un récit dystopique pour, au-delà d’interroger les causes de l’effondrement, aborder les complexités des relations humaines. Brillant!

Marjane Satrapi, autrice et réalisatrice (Persepolis), a rassemblé 20 artistes pour raconter le soulèvement qui a eu lieu en Iran suite au décès de Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs dans la ville de Téhéran en raison du “port incorrect” de son voile islamique. Un roman graphique qui revient sur la politique, les interdictions, la censure ou encore la corruption, pour dresser un portrait complet de ce pays et de ses événements complexes.