Les frères Bogdanov se sont-ils déjà amusés à échanger leur place?

Ils parlent en s’échangeant naturellement la parole. S’ils tentent de percer Le code secret de l’univers dans leur …
Ils parlent en s’échangeant naturellement la parole. S’ils tentent de percer Le code secret de l’univers dans leur dernier livre, Nicolas a tenté de voir à quel point ils étaient fusionnels en les prenant à part, et en leur posant des questions sur l’autre. Interro surprise dans votre Femmes d'Aujourd'hui du 26 novembre! 

A quand remonte la dernière fois que vous avez pris la place de votre frère?

Grichka: C’était dans une émission qui s’appelait Temps X, en 1984. Igor était à Los Angeles et moi j’étais à Paris et j’ai joué les deux rôles dans l’émission et ça ne s’est pas vu. Le directeur de l’époque a même finit par me dire "Votre frère était très bon dans cette émission. Vous… Moins." Dans l'autre sens… c’était il y a une petite dizaine d’années, j’étais attendu par une amie pour un thé et Igor est arrivé avant moi, mais elle ne l’attendait pas et elle l’a pris pour moi. Il est resté, ils ont pris le thé. Quand je suis arrivé, elle a été stupéfaite.

Igor: C’était il y a quelques jours dans une émission de radio. Grichka ne pouvait pas être présent, c’était pour Radio bleu et j’ai pris sa place… (Rires). L'inverse?… Eh bien c’était hier puisque nous sommes en train de préparer une pièce de théâtre, Big Bang, pour le Gymnase à Paris, on est en pleines répétitions et je ne pouvais pas être là. Grichka a fait les deux rôles.

 

Et la dernière fois que vous auriez voulu prendre la place de votre frère?

Grichka: Il faut remonter assez loin dans les souvenirs parce que l’on n’aime pas du tout prendre la place l’un de l’autre… Je crois peut-être… Ah oui, c’était avant-hier en fait, lundi dernier, dans Les grosses têtes de Ruquier où Igor n’a pas répondu à deux questions et j’aurais vraiment pu répondre si j'avais été à sa place.

Igor: Au fond, je pense que Grichka aurait la même réponse, je n’ai jamais réellement souhaité prendre sa place parce que, d’une certaine façon, on n’est pas gouvernés par l’envie au sens de Mélanie Klein, c’est à dire, je ne veux pas être l’autre. Et nous le sommes déjà un peu, par nature, comme on est jumeaux. Et le fait de l’être fait qu’on ne désire pas être l’autre, on est l'est déjà un peu. D’une certaine façon, on est à sa place donc franchement, je ne me souviens d’aucun moment durant lesquels j’aurais souhaité prendre sa place. Franchement pas.

Et inversément?

Je pense que ça vaut dans les 2 sens.

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