La meilleure surprise de 2025. © Netflix

“Adolescence”, la meilleure surprise de 2025, couronnée de 8 Emmy Awards!

C’était le phénomène du printemps 2025 sur Netflix. Composée de 4 épisodes, la mini-série Adolescence ne combinait que des atouts. Preuve en est: ce 14 septembre, la série a été récompensée de 8 trophées aux Emmy Awards!

Dévoilée mi-mars, la série britannique n’avait pas attendu longtemps avant de se hisser parmi les programmes les plus vus sur Netflix, le géant du streaming. Il faut dire que son histoire attisait la curiosité (Jamie Miller, 13 ans, est accusé du meurtre de l’une de ses camarades). À sa sortie, on avait noté au moins 3 bonnes raisons de la regarder.

1. Une réussite visuelle

Tournés en plan-séquence unique, chacun des épisodes nous plonge dans l’arrestation de l’ado, une partie de l’enquête au sein de l’établissement scolaire, un entretien avec une psychiatre (un huis clos absolument magistral!) et, enfin, le quotidien de la famille Miller environ un an après l’arrestation. Une prouesse technique qui immerge le spectateur dans l’instant et intensifie chaque moment. D’autant plus qu’elle s’appuie sur un casting impeccable, notamment Owen Cooper, bluffant pour son jeune âge (et désormais plus jeune acteur récompensé d’un Emmy Award), et Stephen Graham, terriblement touchant dans le rôle du père.

2. Un scénario impeccable

Le récit captive autant par sa mise en scène que par son scénario: la culpabilité de Jamie s’efface au profit de thématiques encore plus essentielles comme l’impact des réseaux sociaux, le harcèlement scolaire, le fossé générationnel ou encore la violence masculine. Car la grande question n’est pas tant “l’a-t-il tuée?”, mais bien “comment un jeune garçon peut-il en arriver à poignarder une jeune fille?”

La grande question n’est pas tant ‘l’a-t-il tuée?’, mais bien ‘comment un jeune garçon peut-il en arriver là?’

La réponse se trouve en partie dans le phénomène des “incels”, soit “involuntary celibate” (célibataires involontaires). Ce mouvement masculiniste et misogyne est animé par des hommes qui, n’ayant aucun succès auprès des femmes, se mettent à les dénigrer, les insulter sur Internet, voire les tuer, comme le démontre tristement de nombreux attentats (Toronto en 2018, Plymouth en 2021…).

Aujourd’hui, un ado peut donc se retrouver aspiré dans un tunnel algorithmique où des hommes en chemise trop serrée lui expliquent que les femmes ne veulent que des mâles alpha blindés de thunes. Il tombe alors petit à petit dans un écosystème où la haine devient une norme, où les théories fumeuses sur le “droit au sexe”, le mépris des femmes vues comme des manipulatrices, et l’admiration pour des figures masculines violentes prolifèrent en toute impunité…

3. De la nuance

La série ne diabolise jamais son protagoniste, elle tente de le comprendre. Elle montre comment, en 2025, un jeune ado peut être happé dans cette spirale toxique sous le nez de parents dépassés, de profs mal informés et d’une société qui sous-estime encore largement la portée des discours haineux. Elle met les adultes face à leurs responsabilités et demande pourquoi, en pleine ère numérique, on fait si peu pour contrer ce phénomène…

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