
Terreurs nocturnes chez l’enfant
Terreurs nocturnes : c’est quoi ?
Ce phénomène est dû à un éveil partiel qui survient en dehors des phases de sommeil paradoxal et onirique. Résultat ? Un cauchemar puissance 1000 qui touche entre 5 et 15 % des enfants entre 9 mois et 6 ans.
Cauchemar ou terreur nocturne ?
La différence entre un cauchemar et une terreur nocturne est le moment où il apparait. Les cauchemars apparaissent pendant la phase de sommeil paradoxal ou de sommeil onirique. Après un cauchemar, on s’en souvient et on peut avoir peur de s’endormir. Après une terreur nocturne, l’enfant a tout oublié.
Terreur nocturne : que faire ?
Rappelez-vous que, pendant une terreur nocturne, votre enfant a l’air éveillé mais est en fait bien endormi. Bien sûr, vous allez vouloir réconforter votre bébé ou enfant et il n’y pas de mal à ça, mais souvent, votre enfant ne remarquera pas votre présence.
Le mieux est donc de vous asseoir près de votre enfant et d’attendre que la terreur passe. Vous pouvez aussi l’emmener dans une autre pièce car les changements de température peuvent le ramener dans une phase de sommeil plus léger. Votre trésor retrouvera son calme et se rendormira en l’espace de 15 à 20 minutes. Le lendemain, il aura oublié cet épisode et il est préférable de ne pas le lui rappeler.
Terreurs nocturnes : comment les éviter ?
Un rituel avant le sommeil peut être bénéfique pour votre enfant. Les enfants agités, stressés ou trop fatigués sont plus sujets aux terreurs nocturnes. Respectez donc un planning ou votre enfant a des heures de sommeil fixes.