gynécologie
Ces violences n'ont pas uniquement lieu lors des consultations pour les grossesses… © Sora Shimazaki/Pexels

Les violences obstétricales et gynécologiques, c’est quoi?

De nombreuses femmes belges subissent en silence des violences obstétricales et gynécologiques. Mais de quoi s’agit-il? Comment cette brutalité a-t-elle pu s’immiscer dans notre quotidien au point de devenir une “norme”?

Violences obstétricales et gynécologiques: derrière ce terme global se cache une réalité vécue par un grand nombre de patientes. Invisibles, banalisées, parfois justifiées même, au nom de la médecine, ces atteintes verbales, physiques, voire sexuelles, surviennent dans des moments où les femmes sont les plus vulnérables.

Et si ces actes passaient encore souvent inaperçus avant l’ère Me Too, les langues se délient aujourd’hui. Pour preuve, des hashtags comme #payetonuterus et #monpostpartum dénoncent la problématique en masse sur les réseaux sociaux. Mais comment ces maltraitances se manifestent-elles concrètement?

Des violences observées partout

Les violences obstétricales et gynécologiques sont “un ensemble de gestes, de paroles ou d’actes qui viennent porter atteinte à l’intégrité des patientes, qu’il s’agisse – par exemple – du choix d’une méthode de contraception, d’examens jugés brutaux ou inopportuns, d’interventions imposées et/ou non consenties, ou du fait de ne pas pouvoir choisir la manière d’accoucher”, détaillait le Sénat belge en janvier 2024.

Ces violences peuvent avoir lieu durant des examens médicaux qui n’ont peut-être rien à voir avec la sphère génitale.

Ces violences n’ont donc pas uniquement lieu lors des consultations pour les grossesses (on parle alors de violences obstétricales uniquement) mais tout au long de la vie des femmes: lorsqu’elles se rendent chez leur gynécologue pour un suivi annuel, lorsqu’elles accouchent ou encore lorsqu’elles réalisent des examens médicaux qui n’ont peut-être rien à voir avec la sphère génitale.

Un manque cruel de chiffres

En Belgique, il n’existe aucune base de données qui permettrait de chiffrer l’ampleur des dégâts et les conséquences de cette forme de violence, qui peuvent être psychologiques et physiques. Et surtout, à ce jour, aucune législation spécifique ne permet de punir ces actes banalisés.

C’est pourquoi la formation du personnel médical et une large sensibilisation du public à la problématique restent la clé.

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