Forgez-vous un mental de gagnant!
On a tous en nous…
Bien sûr, c’est facile à dire… L’expression “mental de gagnant” évoque immédiatement un croisement 100 % testostérone entre Rocky et Bernard Tapie, donc une sorte de Mont Everest tapissé de savon noir. Alors qu’il s’agit juste de l’esprit combatif qu’on a toutes en nous. On l’utilise au quotidien pour des petites choses: trouver une place de parking, avoir le dernier mot avec Milla, terminer un dossier à temps… Développer cette force se résume en fait à envisager les choses de façon positive, à se fixer des objectifs, à se donner les moyens de les atteindre – et à se faire confiance… Parce que si on y croit, on a beaucoup plus de chances de convaincre les autres!
Pour le psychologue Patrick Traube, «quel que soit l’objectif poursuivi, la représentation que l’on a de soi-même est une condition incontestable pour se forger un mental de gagnant». Il faut donc se connaître et s’apprécier un peu. Or cette image positive de soi ne tombe pas du ciel. “Elle se construit durant l’enfance par la programmation parentale. Très tôt, l’enfant perçoit les messages permissifs envoyés par ses parents: «Tu peux y arriver! Tu peux le faire!». Ou au contraire, des messages inhibiteurs: «Tu n’y arriveras pas! Tu rates tout ce que tu entreprends!» Si l’enfant reçoit ce type de messages de façon systématique et répétitive de la part de personnes importantes pour lui – ses parents – il n’aura pas confiance en lui. Il va se convaincre qu’il est réellement un perdant et sera dans un scénario d’échec.” Et si l’enfant n’a pas reçu cette Permission de réussir (avec un grand P s’il vous plaît)? «Ce n’est pas une fatalité, heureusement!», rassure le psychologue, “les adultes qui souhaitent se reconstruire une image positive d’eux-mêmes et acquérir ce mental de la réussite le peuvent grâce à une méthode d’autosuggestion, de pensée positive.” Ouf…
Soyez po-si-tifs!
«La pensée positive n’est pas un optimisme béat», explique Patrick Traube, “mais une prédisposition à voir les choses du bon côté. Une vision positive influence la réussite. Encore faut-il avoir admis que la réussite est possible! Si votre copine Caroline souffre de morosité chronique, si à chaque fois qu’elle cherche un boulot, un réveillon ou un nouvel amoureux, elle part du principe que “de toutes façons ça va foirer”, vous n’avez pas fini de l’entendre se lamenter! Pourtant, même Caroline peut se donner les moyens de réussir. Comment? “Par la culture du feed-back”, déclare Philippe Remacle, coach au Mentally Fit Institute*. Il s’agit de mettre en avant les côtés positifs pour prendre conscience de ses forces, même dans l’échec, et stimuler son estime de soi. On crée ainsi un environnement qui donne le droit à l’erreur, et donc le droit d’«oser».
Retrouvez la suite de cet article dans votre Femmes d’Aujourd’hui du 26 juillet 2012.