voiture en couple
Anecdotes, disputes, peurs… Découvrez les histoires de nos 11 lectrices. © Kei Scampa/Pexels

Couple et stress au volant: 11 femmes témoignent

11 lectrices nous parlent de leur rapport à la route et de celui de leur partenaire. Entre adrénaline et chamailleries, peut-être vous reconnaîtrez-vous?

Lorsqu’on est détenteur d’un permis mais qu’on est relégué à la place du passager, il n’est pas aisé de garder son calme et de ne pas critiquer la conduite de l’autre. Extraits.

Les gardiens de la vitesse

Ingrid (47 ans): “Mon mari est un excellent conducteur, mais depuis 20 ans je suis son ‘limiteur de vitesse’ et c’est épuisant.”

Emma (28 ans): “Je conduis très bien, je me gare sans trop de manœuvres, aucune ville ne me fait peur. Mon seul point faible, c’est la vitesse. Quand je conduis, je suis parfaitement consciente de mon environnement. À quelle vitesse je roule? Ça, je n’en ai aucune idée. Mon mari me met parfois au défi de rester à la vitesse imposée pendant toute la zone indiquée, mais après 200 mètres à peine, je la dépasse déjà! De son côté, pas d’excès, mais il freine toujours trop tard.”

Et ceux de la playlist

Vanessa (38 ans): “Je n’ai rien à redire sur la conduite de Steven, mais son monopole dans le choix de la musique me dérange parfois. Il fait défiler les chansons sur Spotify depuis le volant. À chaque fois qu’une chanson commence et que je me dis ‘Oh mais j’adore’, il zappe avant même que j’aie le temps de dire quoi que ce soit!”

Un chat pour juge

Freya (40 ans): “Dans notre couple, je suis la seule à avoir le permis. Et ceux qui n’ont pas le permis n’ont juste rien à dire (rires). Plus sérieusement, je suis une conductrice très calme, je roule de manière défensive. Alors parfois, je teste ma conduite sur mes passagers, comme lorsque je transporte… mon chat. S’il ne bronche pas durant le trajet, je sais qu’il est détendu. Et c’est pareil pour mes passagers humains.”

Pépères au volant

Sylvie (42 ans): “Mon mari conduit comme un vieux. Il roule à du 60km/h là où il est permis de faire du 70, et s’il y a des cyclistes sur son passage, il rétrograde. Même lorsque nous devons nous rendre urgemment à un endroit, il ne se laisse pas bousculer, et moi, j’arrive tendue à destination.

Il roule à du 60km/h là où il est permis de faire du 70!

Dorénavant, lorsque nous sommes pressés, j’essaie d’attraper les clés en premier. C’est ma tournée, cette fois! Il sait que c’est une meilleure option que de me voir faire une dépression nerveuse à côté de lui.”

Élise (30 ans): “Dès que Tom a un feu rouge dans son champ de vision, même s’il se trouve à 500 mètres, il commence à freiner et décélère jusqu’au carrefour pour y arriver à du 5 à l’heure. Il espère ainsi ne pas devoir s’arrêter. En pratique, il ralentit toutes les voitures derrière, dont celles qui aimeraient tourner plus tôt, et il doit bien souvent s’arrêter au feu, de toute façon. Ennuyeux et gênant!”

No comment

Carine (59 ans): “Luc et moi sommes de bons conducteurs, et pourtant, si je ne contrôle pas le volant, je ne peux m’empêcher de me dire ‘Est-ce qu’il a vu cette voiture? Et celle-ci?!’… Et c’est pareil pour lui. Pour le bien de chacun, on s’oblige à ravaler nos mots. Par contre, notre corps parle pour nous. Quand je le vois saisir la poignée au-dessus de lui et que tout son corps tressaille, j’ai compris le message… Encore plus agaçant que ses commentaires!”

Michèle (40 ans): “Après avoir dépassé sur l’autoroute, cela me semble logique de me rabattre sur la droite, question de courtoisie. Mais Mike, mon compagnon, s’obstine à rouler à gauche, parce que ‘slalomer sur l’autoroute n’est pas sécure’. Je reste silencieuse à ses côtés, en gardant un œil dans le rétroviseur et sur cette BM qui se retrouvera coincée derrière nous et nous lancera des appels de phares. Comme une confirmation de mon bon sens.”

La nausée!

Suzanne (58 ans): “Cela fait 41 ans que j’ai le permis et je suis assez douée sur la route. Mon mari, lui, a dû s’habituer à cette aisance (rires). Lors de notre premier rendez-vous, je l’ai emmené aux thermes. En chemin, il n’a rien osé dire, mais à l’arrivée, il était plutôt pâle…”

Scénario catastrophe

Deborah (45 ans): “‘Wooh, t’as vu ça?’ ou le genre de phrase que j’entends quand mon mari conduit sur l’autoroute. Il voit de potentiels accidents partout: quelqu’un qui freine brusquement ou pas assez vite… Avec lui, la catastrophe est partout. Au début, j’étais choquée par son attitude; aujourd’hui, je suis agacée. Si quelque chose devait vraiment arriver, ce serait surtout parce qu’il regarde ailleurs.”

Prendre le contrôle

Marie (44 ans): “Alors que je conduisais, mon mari a un jour tiré le frein à main parce qu’il pensait que je n’avais pas vu une voiture débouler. C’est la dernière fois qu’il l’a fait…”

Texte: Karolien Joniaux et Justine Leupe

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