blues du dimanche soir
Légèrement déprimée ou morose lorsque la fin du week-end arrive? © Ivan Samkov/Pexels

Stress ou blues du dimanche soir? 5 astuces pour le surmonter

Du vendredi soir au dimanche midi, vous débordez de joie de vivre et d’insouciance et profitez au maximum du week-end. Mais dès le dimanche en fin d’après-midi, le moral retombe… Et si c’était le blues du dimanche soir?

Le dimanche en fin d’après-midi amène son lot de morosité et de lassitude, avec une impression de monotonie? Vous vous sentez nerveuse, anxieuse? Vos préoccupations professionnelles refont surface, et vous n’arrivez plus à vous détendre ni à prendre plaisir dans vos activités? Ne cherchez plus: vous souffrez probablement du blues du dimanche soir.

Vous n’êtes pas la seule: dans son livre Adieu le blues du dimanche soir, Florian Ferreri estime à 50 le pourcentage de gens qui souffrent du blues du dimanche soir. Il touche tous les âges et n’épargne aucune catégorie sociale.

Fermer la parenthèse enchantée du week-end

Le blues du dimanche soir peut avoir plusieurs origines. Soit vous pensez déjà à l’organisation de votre semaine et aux soucis professionnels qui vous attendent – et c’est d’autant plus le cas si vous souffrez d’un ras-le-bol lié à votre travail ou à votre routine quotidienne. Soit vous redoutez le moment où vous devrez dire au revoir à vos proches (vos parents, vos enfants que vous ne voyez qu’une semaine sur 2, vos amis…) et à cette parenthèse enchantée du week-end.

Le jetlag du week-end

Mais il se pourrait que le blues du dimanche soir soit aussi lié à votre chronobiologie. Florian Ferreri parle de jetlag du week-end: “Depuis la sortie du vendredi et du samedi jusqu’au réveil tardif du dimanche, les horaires sont bouleversés, écrit-il, au point qu’on peut véritablement se retrouver en jetlag sans avoir changé de fuseau horaire.

Chez l’Homme, toute perturbation de la rythmicité circadienne des synchronisations s’accompagne d’un ensemble de symptômes tels qu’une fatigue le jour, une difficulté à s’endormir la nuit, un manque d’appétit à l’heure des repas ou encore le sentiment d’être à côté de la plaque.” Il faut dire qu’entre le rythme routinier de la semaine et celui, plus décadent, du week-end, notre cerveau a de quoi se perdre!

Comment éviter le blues du dimanche soir?

Voici 5 conseils pratiques pour garder le moral, même à la fin du week-end!

1. Gardez le rythme

Puisque le blues du dimanche soir peut s’expliquer par un trop grand décalage horaire, réduisez-le au maximum: gardez certains rituels de la semaine, et évitez de trop décaler votre réveil (pas plus de 2 heures par rapport à d’habitude).

2. Stop à la procrastination!

Dès le vendredi soir, vous reportez des tâches rebutantes qui doivent absolument être terminées pendant le week-end (devoirs, paiement de factures, dossier en retard…)? Elles risquent d’empoisonner votre week-end et d’accentuer le blues du dimanche soir quand vous n’aurez plus d’autre choix que de vous y mettre. Et si vous vous en débarrassiez dès le vendredi soir ou le samedi matin, histoire de profiter du reste du week-end avec un esprit plus libre?

Depuis la sortie du vendredi et du samedi jusqu’au réveil tardif du dimanche, les horaires sont bouleversés.

3. Soignez votre dimanche soir…

Si vous savez que vous avez tendance au blues du dimanche en fin d’après-midi, instaurez des rituels agréables: un goûter avec des amis, un appel téléphonique hebdomadaire à votre meilleure amie, un ciné/une soirée télé en amoureux… Pensez aussi à sortir pour chasser vos idées noires: une marche d’un pas tranquille dans la nature est tout à fait bénéfique pour apaiser l’esprit – et c’est scientifiquement prouvé! Vous êtes vraiment préoccupée par votre travail? Au pire, plongez-vous dans vos dossiers pendant 1 heure ou 2 afin de vous rassurer. Cela vous permettra de passer ensuite une soirée détendue.

4. … et votre lundi!

Si c’est la reprise du lundi qui vous angoisse, programmez des activités excitantes pour ce début de semaine, afin de faciliter la transition: cours de Zumba, resto avec des copines… Et pourquoi ne pas recommencer la semaine en douceur en télétravaillant?

5. Un changement de cap?

Mais envisagez aussi l’hypothèse que le problème est peut-être plus large qu’un lundi matin difficile. Il se peut qu’un changement de cap s’impose… Si votre quotidien était un peu plus idéal durant la semaine, gageons que votre blues du dimanche soir serait moins important. À bon entendeur…

À lire: Adieu le blues du dimanche soir, Florian Ferreri et Gautier Bouchaud, Marabout Poche.

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