peur accouchement
Être bien entourés, en tant que parents, est la première étape pour être rassurés. © Getty Images

J’ai peur d’accoucher, que faire?

Par Justine Leupe

Peu de temps avant la naissance ou au moment d’accoucher, des peurs peuvent surgir chez la mère ou les futurs parents. Pour calmer ces angoisses, les sages-femmes sont là pour rassurer, expliquer mais aussi pour proposer des exercices de relaxation.

Peur d’avoir mal, peur d’une anomalie, peur de l’après-accouchement… À l’approche de la naissance, une femme enceinte peut se sentir envahie par de nombreuses angoisses et interrogations. Un bon suivi avant et après la grossesse est la clé pour diminuer son stress.

“La préparation à l’accouchement est essentielle pour les patientes angoissées”, explique Alison, sage-femme à Charleroi. “Bénéficier des conseils de sa sage-femme, de sa ou son gynécologue ou de toute personne de référence tout au long de la grossesse et en post-partum est une première réassurance. En tant que sage-femme, il est important de connaître le projet de naissance du couple afin de les apaiser en fonction de ce qu’ils désirent: une péridurale? Pas de péridurale? Différentes préparations existent et s’adaptent à tous les couples: haptonomie (le fait d’interagir avec le bébé), hypnose, préparation aquatique, sophrologie, kiné prénatale, acupuncture, yoga…”

Peur de la mort

Certaines femmes ont peur de mourir en couche ou que leur bébé décède. Une angoisse qui est perdure depuis le siècle dernier car ces accidents étaient loin d’être des exceptions. Aujourd’hui, les avancées médicales permettent que ces drames ne se produisent plus. “Mon expérience professionnelle ne m’a que très rarement confrontée à de telles craintes. Si cela devait arriver, il faut rappeler que la femme accouche depuis toujours et que la plupart du temps l’accouchement est quelque chose de physiologique et que ça se déroule bien”, avance la sage-femme. “Dans le cas où il y aurait des pathologies, l’équipe sur place est compétente et formée pour gérer les complications et les urgences. Il y a une vraie polyvalence des équipes dans une salle d’accouchement: sage-femme, gynécologue, pédiatre, anesthésiste…”

Peur des complications

Des complications peuvent survenir mais Alison indique que le personnel en pédiatrie est apte et formé pour réagir à n’importe quelle situation. “Rappelons aussi que les complications sont des exceptions.” Une grossesse bien suivie permet d’exclure des complications ou des malformations grâce aux échographies et autres tests. “Bien évidemment, si malformations il y a, une équipe pluridisciplinaire prend en charge le couple. Si un bébé a des difficultés à la naissance, les pédiatres et le service de néonatologie assureront les soins nécessaires. De manière générale, c’est vraiment très rare d’avoir des surprises”, poursuit la spécialiste.

Peur d’accoucher seule

La crainte que l’accouchement débute à la maison ou sur le chemin vers l’hôpital s’observe plus fréquemment chez les mamans qui ont déjà plusieurs enfants. “Il est alors important de la rassurer en lui expliquant qu’elle peut se présenter quand elle le désire en salle d’accouchement et notamment si elle a un doute sur le début du travail. Cela est très rare, mais si l’accouchement a lieu avant l’arrivée à l’hôpital, c’est que le travail se déroule bien et peu de complications sont possibles. De plus, dans ce cas, les ambulanciers arrivent rapidement”, détaille Alison.

Peur de l’après

La première chose dont il faut se rappeler, c’est que personne n’est parfait! “Tant qu’il y a de l’amour, c’est l’élément essentiel pour un enfant. Le reste s’apprend avec le temps. Le soutien à la parentalité fait partie des compétences de la sage-femme. Cette dernière accompagnera le couple à la sortie de l’hôpital. Il est important que les femmes soient suivies avec le bébé par une sage-femme à domicile, qu’elles aient une personne de référence à qui se confier. Le post-partum n’est pas facile (fatigue, pleurs du bébé, allaitement parfois compliqué…) et il faut être bien entourée et aidée pour le surmonter. Il ne faut surtout pas négliger le baby blues”, conclut la sage-femme.

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