De Bruxelles à Charleroi: les grandes expos de cet automne 2025
Vos agendas grand ouverts, préparez-vous à traverser les prochaines semaines sous le signe de l’art. Nos musées affichent en grand de la poésie, de l’étonnant, du beau et de l’intriguant.
Aux quatre coins de la Belgique, les expos foisonnent cet automne. Et si on profitait d’un week-end pluvieux pour se cultiver?
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Les 8 expos incontournables
À chaque mood sa visite!
Si je suis fan d’Angèle
La photographe et réalisatrice Charlotte Abramow (à qui l’on doit d’innombrables clips de notre star nationale Angèle) exposera enfin son travail avec l’expo Maurice, Tristesse et rigolade. Après lui avoir consacré un livre, l’étoile montante de la photographie a immortalisé son père malade pendant 7 ans, dans les mises en scène surréalistes qui font sa signature. Un adieu tout en poésie à découvrir au Hangar, à Ixelles.
Jusqu’au 21/12 au Hangar, hangar.art
Si j’aime l’art qui sort du cadre
La BPS22, musée d’art à Charleroi, accueille les artistes de La “S” Grand Atelier, un centre d’art brut et contemporain situé à Vielsalm. Vous y contemplerez des œuvres tous azimuts (dessin, peinture, textile, gravure) dont plusieurs ont été réalisées par des personnes ayant un handicap mental. Ici, et grâce à l’art, les assignations handicap versus non-handicap ne sont plus opérantes. Et c’est ça qui est “waouh”!
Jusqu’au 4/1/26 au BPS22, bps22.be
Si je rêve d’un bain de nature
À partir du 4 octobre, le complexe du CAP à Mons accueillera l’expo David Hockney. Le Chant de la Terre. Une expérience immersive qui mêle art visuel, musique et poésie. L’exposition s’inspire de la célèbre symphonie Le Chant de la Terre, de Gustav Mahler, et s’articule autour de l’œuvre colorée du peintre britannique. Mais pas que puisque d’autres grands maîtres comme Vincent van Gogh ou Edvard Munch auront voix au chapitre, car eux aussi se sont inspirés de Dame Nature.
Jusqu’au 25/1/26 au CAP, musees-expos.mons.be
Si je suis team sculpture
L’artiste danoise Nina Beier juxtapose des matériaux pour créer des installations sculpturales un brin loufoques. Un exemple: des taureaux de rodéo auxquels sont attachés des bouteilles de lait en poudre ou une baignoire design dont le siphon est bourré de billets de banque. La signification de cet élégant capharnaüm? À vous de stimuler votre imagination pour trouver la vôtre, dixit l’artiste. Rendez-vous à Bozar, au cœur de Bruxelles, à partir du 4 octobre.
Jusqu’au 4/1/26 à Bozar, bozar.be
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Si je veux décoller sans passeport
La ville de Johannesburg, en Afrique du Sud, est comme une adolescente en crise: pleine d’angoisses, d’incertitudes, et en perpétuel mouvement. De cette ville, il paraît qu’on ne tombe pas irrémédiablement amoureux, mais qu’il est par contre impossible d’y rester indifférent. Dans l’expo What’s the Word? Johannesburg! qui débutera le 11 septembre à la Fondation A à Bruxelles, 9 jeunes photographes rendent hommage à la rare effervescence de cette métropole vibrante.
Jusqu’au 21/12 à la Fondation A, fondationastichting.com
Si je suis une vraie gourmande
Mon plat préféré? Le goût qui me rappelle mon enfance? Mon péché mignon? Dans À table, 8 artistes contemporains ont livré leur interprétation de l’alimentation, cet univers qui en dit tant sur les humains que nous sommes… Alléchant. À découvrir à la Maison des Arts, à Schaerbeek.
Jusqu’au 23/11 à la Maison des Arts, lamaisondesarts.be
Si j’aime la poésie du quotidien
La photographe américaine Vivian Maier n’a jamais été reconnue pour son art de son vivant. Ce n’est qu’en 2007 que son travail émerge, lorsqu’un jeune écrivain, John Maloof achète un premier lot de ses photographies dans une vente aux enchères. Pour rendre hommage à cette artiste, le Delta namurois propose une exposition d’une cinquantaine de tirages, pour la plupart des scènes de rue, comme autant de témoignages sensibles du quotidien des années 50 et 60.
Jusqu’au 30/11 à Namur, ledelta.be
Si je suis féministe
Le père d’Eve-Anne Henskens, photographe, a été tué en 2022 aux côtés de Delphine, sa compagne, par l’ex de celle-ci. Elle en est persuadée: il s’agissait d’un double féminicide. Pour trouver un brin d’apaisement face à ce deuil déchirant, Eve-Anne a rencontré des femmes qui ont survécu au féminicide d’une proche et en fait le portrait à travers la photo. Les portraits sont souriants, malgré le sujet poignant. À découvrir à partir du 14 octobre à la Cité Miroir, à Liège.
Jusqu’au 16/11 à Liège, citemiroir.be
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