Les 5 meilleurs thrillers de Barbara Abel
Plongez dans l’univers sombre et haletant de Barbara Abel, maîtresse du suspense psychologique, à travers ses romans les plus captivants.
Sous la plume de l’autrice belge Barbara Abel, l’ordinaire vacille, les certitudes s’effondrent et le vernis des apparences laisse entrevoir la part la plus sombre de l’âme humaine. À l’occasion de son dernier opus, Ici s’arrête le monde, on s’arrête sur 5 de ses romans.
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Les meilleurs romans de Barbara Abel
Envie de découvrir l’œuvre de Barbara Abel? On vous dévoile nos 5 titres préférés. Et si vous voulez vous fier au conseil de l’autrice, portez votre choix sur Derrière la haine: “J’ai une tendresse particulière pour Derrière la haine, car c’est un roman qui a relancé ma carrière et qui a eu un destin incroyable, nous confie-t-elle. Et aussi parce que la trame du roman est très simple, et que c’est ce qu’il y a de plus compliqué à trouver.”
Ici s’arrête le monde, éd. Récamier Noir.
Un samedi ordinaire, une famille ordinaire. Et soudain, tout s’effondre en quelques heures: dehors, c’est l’Apocalypse. Barbara Abel s’aventure sur un terrain inédit: celui du chaos collectif. Elle explore la fin du monde comme une métaphore du couple et de la cellule familiale. Le roman nous prend à la gorge, tout en restant étonnamment humain. On s’y reconnaît, même dans le pire. Et on le lit d’une traite, avec cette question lancinante: que reste-t-il de nous quand tout s’arrête?
Je sais pas, éd. Belfond.
Une fillette disparaît lors d’une sortie scolaire. Est-ce un accident? Un meurtre? La maîtresse est au centre des soupçons, mais celle-ci est introuvable. Abel joue sur les points de vue et explore la responsabilité collective: parents, enseignants, témoins… Le drame, raconté à plusieurs voix, devient un puzzle émotionnel où nul ne détient la vérité. Un roman qui laisse un malaise persistant une fois la dernière page tournée.
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€ Et les vivants autour, éd. Belfond.
Jeanne est dans le coma. Autour d’elle, les siens tournent, espèrent, s’épuisent. L’autrice délaisse ici le suspense classique pour un enfermement psychologique suspendu entre la vie et la mort. L’angoisse n’est plus celle du crime, mais celle du temps figé, du deuil impossible. C’est son roman le plus sensible et le plus douloureux: une méditation douce-amère sur la perte et la force des liens, où l’émotion affleure sans pathos.
Le bonheur sur ordonnance, éd. Fleuve Noir.
Méline apprend qu’elle souffre d’une maladie rare: son gène du bonheur est défectueux. Pour survivre, elle doit être heureuse, quelles qu’en soient les conséquences. Ironie mordante et satire sociale se mêlent dans ce roman. On se reconnaît dans les contradictions de cette femme qui s’épuise à sourire. Derrière la comédie se cache une charge féroce contre la tyrannie du bien-être. Un livre aussi drôle que cruel.
L’innocence des bourreaux, éd. Belfond.
Un braquage dans un supermarché dégénère. Coincés ensemble, braqueurs et otages dévoilent leur vrai visage: victimes et coupables se confondent dans un huis clos tendu où la peur met la morale à nu. Barbara Abel observe la panique comme une scientifique: impitoyable, fascinée par la zone grise qui habite chacun de nous. Un roman nerveux, où la question demeure jusqu’au bout: jusqu’où peut-on aller pour sauver sa peau?
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